Titre original : « La vendetta di Ercole »
Hercule accomplit le dernier de ses douze travaux qui consiste à tuer Cerbère, le chien à trois têtes gardien de la porte des Enfers. Libéré de la malédiction des dieux, il peut enfin rentrer chez lui à Thèbes pour retrouver sa femme Déjanire et son fils Illo. Conseillé par la sibylle, il s’oppose au mariage de son fils avec Théa, fille adoptive d’Eurytos, roi usurpateur d’Écalia. Euritos, pour se débarrasser d’Hercule, se sert d’une esclave, la belle Alsinoé, pour faire croire à Illo que son père aime aussi Théa…
La Vengeance d’Hercule est un film franco-italien réalisé par Vittorio Cottafavi qui signe là son troisième péplum. L’idée était de donner une suite au film d’une société concurrente, Les Travaux d’Hercule (Le fatiche di Ercole, 1958) de Pietro Francisci, qui avait connu un très grand succès. La popularité de l’acteur et bodybuilder Steve Reeves a poussé les producteurs à lui chercher un équivalent. Ce sera Mark Forest, un ancien de la troupe de Mae West, sans expérience d’acteur. L’histoire est une suite de traitrises où chacun s’emploie d’essayer de tuer son voisin pour les beaux yeux d’une belle. Ce sont toutefois les démonstrations de force d’Hercule qui font le spectacle. Même si les effets spéciaux ne sont pas toujours des plus réussis, le film ne laisse regarder sans déplaisir. Il ne figure pas toutefois parmi les meilleurs du genre. Il connut un beau succès à sa sortie et Mark Forrest continuera sa carrière d’acteur quelques années, notamment dans la série des Maciste.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Mark Forest, Broderick Crawford, Gaby André, Renato Terra, Sandro Moretti
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Remarque :
* Comme Universal détenait les droits sur le personnage d’Hercule, la version américaine (produite par American Interntional Picture) a eu pour titre « Goliath and the Dragon » pour créer une suite au film « Goliath and the Barbarians » de Carlo Campogalliani (1959). Le nom du héros est changé pour Emilius et une scène de combat contre un dragon en stop-motion est ajoutée.
Mark Forest dans La Vengeance d’Hercule (La vendetta di Ercole) de Vittorio Cottafavi.