Titre original : « Los insólitos peces gato »
Claudia a 22 ans et vit seule dans une grande ville du Mexique. Une nuit, elle atterrit aux urgences pour une crise d’appendicite et se lie d’amitié avec Martha, qui occupe le lit voisin. Martha a 46 ans, 4 enfants, et une inépuisable joie de vivre. A sa sortie de l’hôpital, Martha invite Claudia à habiter chez elle… Les Drôles de poissons-chats est le premier long métrage de la réalisatrice mexicaine Claudia Sainte-Luce, film dans lequel elle raconte sa propre histoire. Le sujet peut rebuter à priori mais le propos n’est pas tant sur les tourments d’une mort annoncée que sur l’étonnante façon dont la jeune femme va s’intégrer à cette famille déséquilibrée par la maladie de la mère. Elle va y trouver ce qu’elle n’a jamais eu. Il n’y a aucune dramatisation, les dialogues sont d’une grande simplicité, très authentiques et l’interprétation est remarquable. A noter que l’affiche est trompeuse : le film n’a rien d’un road-movie.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Lisa Owen, Ximena Ayala, Sonia Franco
Voir la fiche du film et la filmographie de Claudia Sainte-Luce sur le site IMDB.
Alejandro Ramírez-Muñoz, Ximena Ayala et Andrea Baeza dans Les drôles de poissons-chats de Claudia Sainte-Luce.
Bonsoir « Elle », bonsoir « Lui ». J’avais laissé un premier message ici, mais il semble qu’il ne se soit pas enregistré.
J’ai bien aimé ce petit film, que j’ai découvert récemment. Il n’est pas exceptionnel, mais il est sincère, et je peux comprendre la volonté de la réalisatrice de raconter cette histoire qui est aussi… la sienne (et d’autant plus qu’elle a pris une de ses soeurs d’adoption comme actrice, si j’ai bien compris).
Autre aspect satisfaisant: cette possibilité de voir du cinéma mexicain, ce qui n’arrive pas si souvent en France, sauf erreur de ma part.
Bonjour Martin,
Comme vous le dites, l’occasion de voir des films mexicains n’est pas si courante (je dois avouer que c’est la raison principale qui m’a poussé à regarder ce film). C’est un cinéma que l’on connaît très mal.
A part Buñuel, j’ai beaucoup de mal à citer des noms. Il y a bien des réalisateurs d’origine mexicaine (par exemple, pour la période récente, Iñárritu, Guillermo Del Toro, …) mais cela ne compte pas puisque nous les connaissons du fait de leur carrière internationale.
Pourtant, le cinéma mexicain existe bel et bien
(à noter qu’il y a un livre sur le sujet dans la série des Editions du Centre George Pompidou.)