27 juin 2013

Hôtel des Amériques (1981) de André Téchiné

Hôtel des AmériquesUn soir, dans une rue de Biarritz, Hélène manque de renverser Gilles avec sa voiture. Ils font connaissance. Hélène est toujours désemparée après avoir perdu peu auparavant l’homme qu’elle aimait. Gilles, lui, aspire à une vraie relation mais ne sait s’il peut avoir une place dans la vie d’Hélène… Hôtel des Amériques est le premier film vraiment personnel de Téchiné. S’écartant des films de genre, il signe un film qui nous place très près de ses personnages. Certes, on peut juger excessif le romanesque de cette histoire mais, une fois cette apparente banalité dépassée, la richesse des relations entre les personnages apparaît pleinement. L’amitié côtoie l’amour, la fragilité des personnages ne cesse de poindre. La mise en scène reste simple tout en montrant une belle photographie malgré les tons un peu poussés. Le cinéma de Téchiné fait déjà preuve d’une belle maturité.
Elle: 4 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Catherine Deneuve, Patrick Dewaere, Etienne Chicot, Sabine Haudepin, Josiane Balasko
Voir la fiche du film et la filmographie de André Téchiné sur le site IMDB.

Voir les autres films de André Téchiné chroniqués sur ce blog…

Une réflexion sur « Hôtel des Amériques (1981) de André Téchiné »

  1. L’APOGÉE DE LA PERVERSITÉ DE MR TAURAND :
    Quand on avoue que le plus joli compliment que l’on puisse vous faire, c’est d’être aussi pervers que les personnages que l’on créé, il est certain que certains êtres humains ont de multiples facettes, et que leur vie serait tout autre si les masques tombaient… L’impunité des pervers narcissiques n’a pour seule limite que leurs victimes pensent qu’ils sont intouchables, autant qu’ils se persuadent eux même de l’être. Le narcissisme roi peut tout perdre et n’a peur de rien… sauf de l’humiliation !
    L’obstination de torturer par amour est jouissif. S’obstiner sur une projection de ce que l’on ne sera jamais en toute impunité cela est source d’un ego démesuré, et que dire d’être reconnu publiquement de l’étalage artistique de ses exploits personnels à peine transposés… Malmoth serait intouchable !
    Le talent de Monsieur Taurand couterait donc cher à ceux qu’il croise personnellement , ses victimes comme ses fantassins… Mais plus l’impunité semble contrôlée, plus dure est la chute !

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