9 octobre 2010

I nostri sogni (1943) de Vittorio Cottafavi

Titre français parfois utilisé : « Nos rêves »

I nostri sogniLui :
Beau parleur et ne manquant pas d’imagination, Leo vivote en vendant à la sauvette des produits douteux. Un concours de circonstance va l’amener à jouer pour un soir le rôle d’un richissime fils à papa auprès d’une modeste employée. I Nostri Sogni (traduction : Nos rêves) est une fable sur l’attrait du luxe et de l’argent, chimère qui nous empêche de voir notre propre bonheur. La démonstration est assez originale car les deux principaux protagonistes (la modeste jeune fille et le faux riche) subissent tous deux le même attrait mais auront une prise de conscience différente. Il s’agit du premier film de Vittorio Cottafavi, réalisateur italien qui se fera davantage connaître ensuite par ses péplums. Vittorio De Sica a ici un beau rôle, charmeur, roublard mais droit au fond de son cœur, pris à son propre piège. Le futur réalisateur du Voleur de Bicyclette a, ne l’oublions pas, tourné dans de très nombreux films. Tourné sous Mussolini, le film avait certainement aussi pour vocation de glorifier les petites gens et montrer les riches comme étant plutôt inconstants et snobs. Quoiqu’il en soit, I Nostri Sogni est une charmante comédie.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Vittorio De Sica, María Mercader
Voir la fiche du film et la filmographie de Vittorio Cottafavi sur le site IMDB.

Une réflexion sur « I nostri sogni (1943) de Vittorio Cottafavi »

  1. Certes tourné sous Mussolini, le film a suffisament de fraicheur pour ne pas etre complaisamment obéissant aux idéaux du Duce. Cottafavi nous montre des petites gens , l’irrésistible De Sica vend à la sauvette des lames de rasoir ( si je me souviens 3 pour une lire ! ), y’a des complications apres la rencontre avec l’ingénue mais tout çà , grace à la débrouillardise italienne , à la bonté intérieure des personnages , à l’intervention quasi divine d’un second role, s’arrangera comme un conte de Noel. Peut être glorification des petites gens, mais surtout humanisme profond. Cottafavi n’est pas loin de l’humble Capra . A découvrir .

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