14 mars 2008

Hold-up à Londres (1959) de Basil Dearden

Titre original : The League of Gentlemen

The League of GentlemenElle :
Un film noir anglais de très bonne facture. Le scénario, pourtant classique, d’un braquage de banque est ici présenté de façon inhabituelle et captivante avec ses cambrioleurs chevronnés et sa mécanique bien huilée. Hélas bien trop peu connu, le film n’a absolument rien perdu de son attrait après 50 ans.
Note : 5 étoiles

Lui :
Un ex-Colonel s’entoure de membres peu recommandables de l’armée pour mettre sur pied le braquage d’une banque en plein jour à Londres. Le cinéma anglais des années 50 nous réserve vraiment des petits bijoux mal connus et à découvrir, tel ce film qui se situe à la fois dans la lignée des films noirs américains et de celles des Studios Ealing (bien que ce film n’en soit pas issu toutefois). Filmé avec grande minutie mais aussi avec humour, le film culmine lors de la scène du hold-up, un long suspense de 20 mn sans aucune parole. Hold-up à Londres aurait été une source d’inspiration pour les instigateurs de l’attaque du train postal Glasgow-Londres en 1963 !
Note : 4 étoiles

Acteurs: Jack Hawkins, Nigel Patrick, Roger Livesey, Richard Attenborough
Voir la fiche du film et la filmographie de Basil Dearden sur le site imdb.com.

Ne pas confondre ce film avec :
The league of Extraordinary Gentlemen de Stephen Norrington (2003) avec Sean Connery
The League of Gentlemen, une série TV anglaise (1999-2002)

Une réflexion sur « Hold-up à Londres (1959) de Basil Dearden »

  1. Un hold-up mené avec une précision militaire par une équipe disparate et assaisonné d’humour anglais pince-sans-rire pour une oeuvre mémorable par son traitement et la qualité de son interprétation. On se prend de sympathie pour cette association de gentlemen, on admire leurs astuces et on tremble pour eux jusqu’au …grain de sable final.
    Décidément, le cinéma anglais du samedi soir de cette époque reste à explorer. Entre polar, horreur, cape et épée, aventures à la Stevenson , combien de perles décriées en leur temps et qu’on seraient contents de voir ?

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