6 octobre 2007

Autant en emporte le vent (1939) de Victor Fleming

Titre original : Gone with the Wind

Autant en emporte le ventElle :
Grande fresque classique sur l’écroulement de la vie fastueuse du Sud des Etats-Unis. Grands sentiments, beaux paysages, acteurs talentueux sont là pour nous faire partager le destin tragique de l’impétueuse et fière Scarlett. La bonne société sudiste est éreintée au profit de la générosité et humanité de la fille de joie et du charmeur Rhett Butler. Le film n’a pas pris une ride malgré quelques rares passages qui pourront paraître un peu mièvres à nos yeux modernes.
Note : 5 étoiles

Lui :
Autant en emporte le vent Cette grande fresque sudiste reste toujours aussi passionnante à voir et à revoir et les quelque 3 heures 45 de projection passent bien rapidement. Autant en emporte le vent est probablement le film le plus célèbre de toute l’histoire du cinéma, il symbolise à lui seul la splendeur d’Hollywood : on reste ébloui par le grand spectacle qu’il nous offre et on se laisse volontiers porter par son souffle épique. Le couple formé par Vivien Leigh et Clark Gable reste toujours aussi électrique et fascinant. Trois années de préparation et un budget colossal furent nécessaires pour arriver à un résultat si techniquement parfait. Le tournage fut long (88 heures furent tournées) et mouvementé. On peut considérer qu’Autant en emporte le vent est plus un film du producteur David O’Selznick que de Victor Fleming. D’ailleurs ce fut Georges Cukor qui commença le tournage avec la scène magistrale de l’incendie et c’est Sam Wood qui finit le film après que Fleming eut démissionné.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Clark Gable, Vivien Leigh, Hattie McDaniel, Leslie Howard, Olivia de Havilland, Thomas Mitchell
Voir la fiche du film et la filmographie de Victor Fleming sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Victor Fleming chroniqués sur ce blog…

Le tournage d’Autant en emporte le vent fit l’objet de nombreux livres et documentaires. Le plus remarquable est probablement le film de plus de 2h réalisé par David Hinton pour la télévision The Making of a Legend: Gone with the Wind (1988) qui est présent sur certaines éditions en DVD.

5 réflexions sur « Autant en emporte le vent (1939) de Victor Fleming »

  1. il est bien beau ce clark gable dans le rôle de rhett bulter. J’ai lu le livre récement et revu le film.. J’adore.En ce moment, je suis plongée dans la suite intitulé « le clan rhett butler, c’est génial. ça fait réver!!! je conseille le livre à tout le monde!!!

  2. slt!!j’ai lu le roman pour la premiere fois alors que j’avais que19ans et à cette âge là ca me faisait rever une telle histoire.J’ai vu le film à peu prés à la meme periode et je trouve que l’histoire est tte aussi belle.
    j’aimerai bien en savoir un peu plus sur ce livre « le clan rhett butler » car c’est la premiere fois que je n’entend parler
    merci de me repondre

  3. Le Clan Rhett Butler n’est pas la suite du livre de Margaret Mitchell « Autant en emporte le vent » mais plutôt une variation autour des personnages signée Donald McCaig qui a imaginé un prolongement de l’histoire originale.

    Sur les qualités de ce livre, comme on dit pudiquement… « Les avis sont partagés ».

  4. autant en emporte le vent est l’histoire de ma vie. je l’ai lu à l’age de 17ans et j’en ai pleuré mais je ne savais pas que c’etait ma vie que je lisais . une belle histoire certes à lire ou à voir mais la vivre comme je l’ai vécue c’est extraordinaire et très très douloureux

  5. TARATATA
    C’est le cri de guerre de l’héroîne, et à la fin s’il n’en reste qu’une – à Tara – c’est elle, mam’zelle Scarlett qui a du sang irlandais dans les veines – O’Hara – et donc de la suite dans les idées, un caractère bien trempé qui la fera se tromper bien des fois, et cette faculté du phénix à renaitre toujours alors que les autres partent ou meurent à coté, ce qui équivaut au même résultat, taratata. Pour garder la note américano-irlandaise on trouve pas mal d’acteurs fordiens dans la distribution.
    Bon, on a tout dit sur cette épopée dont les émois intimes de l’héroîne – ça commence le jour de ses 16 ans – sont la métaphore de l’histoire avec un grand H en train de se jouer. Le film était projeté hier à la cinémathèque dans le cadre des films restaurés et il faut saluer le travail exemplaire accompli sur la couleur (technicolor trichrome) et le son. Le film bénéficiait à l’époque d’un service de consultation couleur dirigé par Natalie Kalmus qui veillait sur la palette de ces grandes productions. Qu’est ce qui nous fascine aujourd’hui? Son classicisme traditionnel où chaque plan est étudié pendant 3H45 : cadrages d’ensemble, travellings, gros plans, scènes intimes alternant avec scènes spectaculaires (aucune innovation formelle dans la narration, mais le plaisir du travail de chaque image) ayant pour fonction de plaire. Selznick a mis le paquet (distribution, décors, costumes, figurants, couleurs, musique, effets spectaculaires) autour du quatuor principal dont la palme revient au couple C.Gable / V.Leigh. Leurs scènes, savoureuses, sont splendidement écrites et interprétées. A la fin, lorsqu’elle lui jette sa dernière réplique: « Qu’est ce que je vais devenir? » elle s’entend répondre par celui qui la quitte de la seule réplique qu’elle pouvait recevoir: « Franchement ma chère je m’en fous ». On ne sait pas s’il faut applaudir ou pleurer, il n’y a plus de Taratata; la fin du film, totalement ouverte, est laissée à l’appréciation du spectateur. A voir au moins une fois dans sa vie

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