Elle :
Un film terriblement long, à oublier très vite car l’on s’y ennuie copieusement. Le scénario axé autour du maccarthysme et de l’amnésie d’un scénariste d’Hollywood est fort mal mené, frôle le ridicule parfois et regorge de guimauve, de beaux sourires cheese et de bons sentiments qui donnent bonne conscience à l’Amérique. Quelle audace malencontreuse d’avoir osé aborder ces terribles évènements politiques de cette manière là!
Note :
Lui :
Baignant dans une reconstitution clinquante des années 50, The Majestic est une longue fable mélodramatique vaguement moralisante, très américaine dans l’esprit, où la nostalgie côtoie une vision idéalisée de certains évènements (notre héros, avec un discours assez basique et empreint de sens commun, parvient à ridiculiser toute une commission maccarthyste…) Après une mise en place qui parvient à nous intriguer quelque peu, le film s’étire en longueur, usant et abusant des conventions du genre et surtout devennant effroyablement prévisible. Jim Carrey se tire plutôt bien d’être ici à contre-emploi dans un rôle grave mais l’ensemble manque d’intérêt, lacune d’autant plus flagrante que le film est vraiment très long (2h25).
Note :
Acteurs: Jim Carrey, Laurie Holden, Martin Landau, Ron Rifkin
Voir la fiche du film et la filmographie de Frank Darabont sur le site imdb.com.
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The Majestic est un film un peu long, et gâché par un final trop « americanisé » (cf. la scène du tribunal avec Jim Carrey). Cependant, lorsque j’ai revu ce film, je lui ai accordé plus de points positifs. Il y’a cette atmosphère de cinéma, et cet hommage rendu au 7ème art par Frank Darabont. Jim Carrey reste convaincant, mais surtout la présence de Martin Landau est un plus. Et puis Laurie Holden réalise une bonne prestation. D’ailleurs, pour le clin d’oeil (assez pointu) au cinéphile, sachez que quand le personnage d’Adèle évoque « La Vie d’Emile Zola » pendant la promenade avec Luke, que c’est Gloria Holden (la grand-mère de l’actrice Laurie Holden) qui jouait aux côtés de Paul Muni dans ce film de 1936. Laurie Holden qui a d’ailleurs retrouvé plus récemment Frank Darabont au cinéma avec l’excellent The Mist, qui à l’inverse de The Majestic est un film beaucoup plus pessimiste dans sa vision de l’humanité.