Elle :
Beauté et danse des corps de légionnaires musclés dans le désert de pierraille et sous le soleil ardent de Djibouti. Nous sommes spectateurs d’une histoire sans histoire sauf celle d’un adjudant parano qui va se faire éjecter de la légion. Il ne se passe quasiment rien. Il y a peu de dialogues et on a l’impression de perdre son temps.
Note :
Lui :
Claire Denis a probablement voulu faire un film esthétique, visiblement inspirée par la vision de ces corps de légionnaires torses nus. Hélas, en tant que spectateur on s’ennuie ferme.
Note :
Acteurs: Denis Lavant, Michel Subor
Voir la fiche du film et la filmographie de Claire Denis sur le site imdb.com.
le meilleur film de claire denis
phot superbe dagnes godard , pas l’autre.
claire denis s’interesse aux rapports humains et aux marginaux de la societe:
lepen madonna…
finalement ce film qui se passe dans la legion pourrait tres bien se passer ailleurs chez les gogoboys de bangkok par exemple tellement les adjudants sont toujours des galou sous le regard bien pensant des gens du monde
mais en poussant un peu quand arretera t’on de parler de normalite , d’integration
pour moi un chef d’oeuvre du cinema francais
Bravo pour votre site, très pointu (plutôt cinéphile, je n’ai pas vu plus de 1/100e de vos films)
J’ai trouvé ce film de Claire Denis très beau, malgré sa lenteur (il faut mieux le voir au cinéma, pas en dvd). J’ai été sûrement influencé par l’article de Positif de l’époque, très élogieux, que j’avais lu avant. Comme quoi…
Vous êtes manifestement passés à coté du film. Effectivement « il ne se passe quasiment rien », c’est bien la dimension tragique du propos : l’absence de sens. Un peloton de la légion perdu en plein désert dont l’inutilité de la mission est frappante, les vieilles guerres coloniales étant de l’histoire ancienne, les légionnaires occupent leur désœuvrement par des corvées effectuées avec un soin maniaque et des exercices militaires. Sous le soleil de Djibouti, des hommes moulinent dans le vide mimant des combats au milieu de paysages arides. Le remplissage du vide par le vide, rappelle forcément la même absurdité racontée dans le « désert des tartares ». , Englué dans cette routine, Un des personnages ourdi une machination à l’encontre d’un camarade plus jeune. Jalousie ou paranoïa, à chacun de projeter dans ce film ses propres perspectives.
Merci pour ce commentaire qui aide à mieux comprendre le film. Il est effectivement probable que nous soyons passés totalement à côté.