3 octobre 2006

« 15 août » (2001) de Patrick Alessandrin

15 aoûtElle :
Consternant ! Mais que sont allés faire dans cette galère Darroussin, Berling et Berry ? De gros beaufs, des gags éculés et vulgaires…
Note : 1 étoiles

Lui :
Malgré la présence de trois bons acteurs, le film est franchement primaire. Le seul ressort d’humour est la bêtise des personnages et la scénariste (Lisa Alessandrin, fille de Marie Laforêt pour la petite histoire) ne se prive pas de faire de la surenchère en ce domaine.
Note : 1 étoiles

Acteurs: Richard Berry, Charles Berling, Jean-Pierre Darroussin, Mélanie Thierry
Voir la fiche du film et la filmographie de Patrick Alessandrin sur le site imdb.com.

3 réflexions sur « « 15 août » (2001) de Patrick Alessandrin »

  1. j’adore ce film!!! je prends énormément de plaisir à revoir ce film dès que je n’ai pas le moral… un délice!

  2. De tous les films chroniqués dans le blog,  » 15 août » remporte haut la main le César de la misogynie et l’Oscar de la Beauf attitude .
    Nous voyons trois quadragénaires rejoindre leurs épouses pour un week-end prolongé. Comme elles sont parties sans crier gare, çà leur donnera l’occasion , avaient ils besoin d’un prétexte , de parler d’elles en les nommant les s…es, les ch…es, les p…es et autres noms nécessitant des pointillés. Rassurons les absentes, si elles ont toujours tort , les présentes ne seront pas mieux loties : une adolescente est présentée comme une chipie désagréable courant les garçons, sa copine timide se comportera comme une actrice de films polissons pour amener dans son lit le mari beau (? ) ténébreux ( ! ). Une voisine pas trop avantagée physiquement tapera l’incruste pour parler de ses culottes odorantes, une autre voisine que son âge et sa fonction de garde d’enfants sauvera des allusions graveleuses aura la consolation de jouer la commère sentencieuse.
    Nos trois affreux venant de la capitale et l’action se passant en Bretagne, une louche de parisianisme ne déparera pas la sauce . Les locaux sont présentés comme des provinciaux pas très dégourdis et sont méprisés, menacés, bousculés.
    Et que font nos trois affreux quand ils ne se pavanent pas en boite ou sur la plage : ils passent une soirée à ingurgiter du gros rouge volé et à se tordre de rire en parlant de gynécologie ! Bigard et les Bedos ont l’air de délicats lettrés à côté d’eux .
    Le spectateur effaré se demande si ce n’est pas ce film qui a donné envie aux élues féministes actuelles de déconstruire la masculinité .
    On aurait pu avoir une satyre de la médiocrité et de la méchanceté mais tout çà est filmé platement, ne cherchant qu’ à faire rire au premier degré sans aucun recul. La bande-son utilise des chansons connues pour créer de la complicité avec les personnages mais çà tombe à côté car c’est mal fait et tout s’enlise.
    Dans la catégorie des films de vacances estivales, à côté de ce 15 août, les Charlots font l’Espagne et Deux enfoirés à Saint-Tropez font figure de militants pour l’amour chevaleresque !
    Pas plus glorieux pour les interprètes que pour les scénaristes/ réalisateur .

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