Elle :
Cette comédie joyeuse qui nage dans le bonheur béat des français moyens en vacances vire au cauchemar en transformant son héros, un père de famille bonnasse, en despote brutal vis-à-vis des membres de sa famille. Les rituelles vacances à Oléron lui donnent l’occasion d’acheter un voilier qu’il ne sait absolument pas manoeuvrer et l’obligent à donner de la voix, à utiliser un vocabulaire abscons qu’il ne maîtrise pas, à se transformer en beauf. Cette caricature qui force bien évidemment le trait sur le comportement du père ne se cantonne pas dans l’humour facile mais prend toute sa force quand tout ce petit monde apparemment équilibré éclate dans toute son horreur.
Note :
Lui :
Denis Podalydès donne ici dans la satire sociale, d’une famille moyenne, mais force trop le trait à mes yeux : son personnage apparaît ainsi trop "beauf" et bête (voire dangereux…) pour que l’on s’attendrisse devant ses péripéties. La mise en scène semble un peu imprécise et les textes sont difficiles à comprendre. Néanmoins, il y a de bonnes scènes, notamment celles avec le "réparateur" de bateau, scènes qui sont des clins d’oeil à Tati.
Note :
Acteurs: Denis Podalydès, Guilaine Londez, Patrick Pineau
Voir la fiche du film et la filmographie de Bruno Podalydès sur le site imdb.com.
Un film qui ne peut que décourager les candidats aux vacances à l’île d’Oléron. Un film vide sur le vide. La vie quotidienne tellement quotidienne qu’on ne voit pas l’intérêt d’aller au cinéma pour subir une fiction aussi sinistre que la réalité. Et surtout à 1000 lieues de l’inventeur perpétuel qu’était Tati… Un zéro pointé…
J’ai ri aux larmes en voyant ce film: ce grand enfant de Podalydès joue au bateau de toutes ses forces et perd ses moyens comme un gosse vexé de n’être pas à la hauteur de ses ambitions marines. La voile, c’est difficile!
Je n’ai qu’une envie, revoir ce film.
ce film est peut etre un chez d’oeuvre surtout pas deprimant qi on le voit avec un enorme recul denis joue son role de pere enfants reveur et fier de naviguer mais pourtant si mal a la perfection c’est un fil drole ilarant a mourir de rire et rien que d’y penser je rigole.
c’est veritablement un film a prendre sous le ton de l’humour des vacances que je n’ia jamais passeé et que je n’espere ne jamais passer, la mentalité d’un pere desargenté qui ne s’en cache pas et qui croit presque etre different des autres en etant plus riche.
Bref a voir tout de suite et a revoir si vous ne rigolez pas et si ca ne marche toujours pas cela veut dire que vous trouvez ce film trop reel et a ce moment la vous ne voyez pas les subtilite critiques de ce film. vous etes un plouc vous passer les meme vacances ; vous ne pouvez pas en rire ….
« Un film qui ne peut que décourager les candidats aux vacances à l’île d’Oléron. Un film vide sur le vide. La vie quotidienne tellement quotidienne qu’on ne voit pas l’intérêt d’aller au cinéma pour subir une fiction aussi sinistre que la réalité. Et surtout à 1000 lieues de l’inventeur perpétuel qu’était Tati… Un zéro pointé… »
—> choqué par ce commentaire…
ce film est un de mes films préférés.culte!
je l’ai vu plus de 50 fois..(c’est vrai!)
ce film n’a rien de « vide » les dialogues et le jeu des acteurs est parfait ! drole du debut a la fin!! « pas les 2 pieds sur le meme boudin! »
à mon avis, ceux qui n’aiment pas ce genre de film sont des « béats » de la vie, qui refusent de voir la bêtise humaine qui fait pourtant partie de notre vie. L’art (et le cinema) sont aussi là pour la souligner et nous faire rire avec.
Allez voir « Bancs publics », qui est un film à la fois « sinistre » et le plus drole que j’aie jamais vu. À ne pas manquer.
Pas aussi bon que la trilogie Versaillaise… le film est un peu sauvé par Denis, mais son comportement est trop outrancier pour être crédible et s’éloigne du personnage lunaire et charmant que l’on apprécie dans les « Versailles »… un regret pour moi qui suis un vrai fan des frères Podalydes et de ce genre de cinéma.
« comportement est trop outrancier pour être crédible » : cela n’a pas à être crédible, il suffit que ce soit drôle !
Podalydès joue la petitesse et la mesquinerie avec tant de finesse et d’intelligence !
Le rythme du film est assez aléatoire, certes, mais il y a tellement de répliques cultes. On aura rarement joué le beauf de façon aussi profonde (quelques niveaux de plus qu’un « camping », par exemple)