Titre original : « Farinelli: il castrato »
Elle :
Trop préoccupé à surmonter des problèmes techniques de la reconstitution sonore de la voix de Farinelli ou des décors et costumes d’époque, Gérard Corbiau semble avoir négligé son scénario. La relation entre les deux frères Brosci est assommante et la magie du castrat ne passe pas. On s’ennuie assez.
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Lui :
C’est un peu un film à deux faces : d’une part, il y a cette fantastique re-création de la voix d’un castrat, merveilleusement réussie, et d’autre part, le scénario plutôt confus, répétitif, poussif et qui rend le film assez interminable. Le making-of sur le dvd est en revanche particulièrement intéressant puisqu’il explique tout le cheminement, tout le travail fait sur la restitution de la voix du célèbre castrat.
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Acteurs: Stefano Dionisi, Enrico Lo Verso, Elsa Zylberstein
Voir la fiche du film et la filmographie de Gérard Corbiau sur le site IMDB.
J’a complétement oublié ce film..comme quoi,il ne m’a pas laissé un grand souvenir.
Encore un exemple d’une débauche de myens techniques et financiers au service de la médiocrité…
Espérant passer une bonne soirée, j’ai commencé à regarder le film « Farinelli » sur Arte. Quelle confusion ! quel ennui ! J’ai craqué et zappé
Et moi c’est tout l’inverse. J’avais été assez déçue par le film à sa sortie mais ça me plait de le revoir ce soir…..
je l’ai adoré à sa sortie, j’ai le dvd et le regarde encore bien volontier 1 à 2 fois par an . Je l’ai fais découvrir à de nombreuses personnes qui comme moi étaient sous le charme…
Moi’ j’ai adoré ce film qui est magnifique et magique par la voix extraordinairement reconstituée de Farinelli.
« Farinelli » est très beau film, les décors, les costumes sont superbes et la voix de Farinelli et d’ une pureté il parait que c’est la voix des anges. Quand au casting super avec Stefano DIONISI et Enrico LO VERSO comme frère « Brochi » désolé je sais pas comment sa s’écrit
Un film fantastique, qui relate dans des décors superbes la lutte d’un homme pour prouver et se prouver qu’il est toujours un homme malgré sa mutilation. Deux heures de bonheur et une musique angélique
les gens ne connaissent decidement rien ..
deja que lon vis dans une société purement capitaliste basé sur le fric et linvidualisme , a la télé on a 24h/24 de la pure merde ! alors des gens qui osent dire le mot mediocre pff …., ca pas avec les merdes quon fait actuellement quon va avancer !cest un excellent film , un peu long certes mais envoutant , mais bon tout le monde ne peux pas aimer
J’ai adoré… le film, l’histoire, les musiques, la voix et l’acteur !!
Cette finesse unie à la force, un carisme malgré sa finesse qui m’envoute à chaque passage du dvd !!
Son regard me fait craquer et l’opéra, meme si la voix et de deux personnes, est d’une excellence qu’il contracte mon coeur à chaque écoute du cd !!
Chacun ses gouts … et moi j’adore 🙂
Moi, j’ai adoré et suis envoûtée par cet être si mystérieux, bon, avec une voix d’ange. L’acteur, les acteurs sont excellents. Je ne me lasse pas de le regarder trois à quatre fois par an et écoute régulièrement la bande son.
C’est vrai que sur le plan musical (haendel n’est pas n’importe qui !) et
des costumes, le film est plutot bon. Mais je connais assez bien l’his-
toire du castrat farinelli ; Il est né dans une famille d’aristocrates (son
Grand père était comte parait-il) assez désargentée et il a été très très bien élevé. Il ne trainait pas dans les rue comme un petit vaga-
bond et ne s’est au grand jamais conduit comme dans le film à l’âge
adulte. Il ne prenait pas non plus d’opium et pour cause.
M. Corbiau a inventé des situations qui n’ajoutent rien de bon au film
et qui, au contraire, risque de donner une curieuse opinion du chanteur.
M. Dionisi est peut être très bien dans ce rôle sauf lorsqu’il chantonne
l’orféo que devait composer son frère : il n’a pas de voix ! Et c’est
bien dommage.
Ce qui n’enlève rien au chant de Derek Lee Ragin et de sa partenaire.
Mais, mais… moi qui écoute beaucoup d’opéras baroques et classiques
mon avis est mitigé.
IL EST NUL TROP NUL ,en plus on montre bien coment il sont castré !
Et heuresement que c’est interdit aujourd’hui !!!!!
C’EST TROP GOR
Tiens, je crois que c’est avec ce film que j’avais découvert les stratégies de communication de l’industrie du cinéma.
Nous étions gavés de reportages et d’articles sur la manière formidable dont l’équipe avait mixé la voix d’un contre-ténor et celle d’une soprano colorature pour « reconstituer » celle d’un castrat. Vous avez sans doute été exposé aux mêmes publi-reportages que moi puisque vous parlez ici d’une « fantastique re-création de la voix d’un castrat, merveilleusement réussie ».
En réalité, pour un musicien, il est difficile de ne pas hurler in petto.
Car il est impossible de savoir si cette reconstitution est « merveilleusement réussie » puisqu’il n’y a plus de castrats depuis longtemps. Tout ce que l’on peut dire est que le résultat est spectaculaire (c’était le but du film et de sa campagne de promotion), que la voix obtenue est originale et frappante.
Mais en fait on peut dire plus : les castrats étaient des hommes adultes ayant conservé la couleur musicale, le timbre, d’une voix de garçon, avec la puissance d’un adulte. Or la voix d’un enfant est totalement autre chose que le croisement d’une voix masculine et d’une voix féminine. C’est à la musique ce que serait un troisième sexe en biologie. Réduire le travail de reconstitution en un croisement des deux voix adultes habituelles, c’est un peu consternant sur le plan musical.
Au-delà de la médiocrité du scénario et du manque de rythme, ce film souffre donc pour moi d’une tare fondamentale : il est une imposture dans ses fondements-mêmes. Ce qu’il prétend avoir réussi (la reconstitution technique d’une voix de castrat) est une entourloupe. Le pire, c’est que le choix technique retenu n’était pas une fatalité : ils auraient pu mixer des voix d’enfants à des voix d’adultes et chercher réellement à retrouver le timbre si particulier des castrats. Je crois que c’est là mon principal reproche : ils n’ont même pas fait l’effort de réaliser l’exploit qu’ils prétendaient réaliser, alors que cela aurait peut-être été possible. Tout ça pour ça ? Pfff.