24 octobre 2005

Outremer (1990) de Brigitte Roüan

Outremer Elle :
Regard douloureux sur la vie de trois soeurs dans l’Algérie des années 50. Brigitte Roüan filme sous trois angles différents divers évènements de leur vie et chaque épisode dévoile de lourds secrets sur chacune d’entre elles. La mise en scène d’Outremer est habile et les trois actrices sont formidables dans leurs rôles : Nicole Garcia, l’épouse qui attend éternellement son mari officier de marine, Brigitte Roüan, la maîtresse femme qui gère le domaine agricole, Marianne Basler, la jeune fille qui doute et se lie à un fellagha. On sent poindre le profond malaise entre les colons français et les algériens humiliés qui se rebellent. L’insécurité règne. L’apparente gaieté et le bonheur de vivre laissent place à la haine de l’autre. Les personnages qui semblaient sympathiques apparaissent sous leur vrai jour et livrent la noirceur de leurs sentiments vis-à-vis de la population algérienne.
Note : 5 étoiles

Lui :
Cette histoire de trois soeurs françaises en Algérie est vraiment bien construite : la même période (1949-1959) est vue successivement par chacune des 3 soeurs, chaque vision dévoilant de nouvelles facettes nous permettant de mieux saisir le climat qui régnait alors en Algérie, l’Histoire et leur histoire à elles. Toutefois, Outremer a un début très confus (surtout lorsque l’on ne sait pas que l’on va revoir toutes ces scènes vues par une autre personne) et l’interprétation masculine est loin d’être à la hauteur des trois actrices principales.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Nicole Garcia, Marianne Basler, Brigitte Roüan, Philippe Galland
Voir la fiche du film et la filmographie de Brigitte Roüan sur le site IMDB.

Voir les autres films de Brigitte Roüan chroniqués sur ce blog…

Une réflexion sur « Outremer (1990) de Brigitte Roüan »

  1. je voulais simplement laisser 1 message à Mme Marianne Basler, pour sa prestation dans la serie  » chez Maupassant » (aux champs), elle était prestigieuse de talent, une interprétation magistrale, elle a su traduire la douleur de cette mère, au point qu’on pouvait penser que c’était « son » histoire,
    l’émotion était à son comble, prête à étouffer de colère, comme le ferait une mère, à qui on prendrait son petit, avec la difficultée du patois parlé durant ce film, avec un débit de paroles très rapide, comme si elle parlait cette langue au quotidien, Madame, chapeau bas,
    amicalement, marianne (existe-t-il un site pour lui envoyer 1 mail directement,?
    MERCI

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