Lui :
(Muet, 10 mn à 18 im/sec = env. 14 mn à l’origine) Alors qu’il s’est fait asperger de parfum au bureau par un représentant, un homme est suspecté par sa femme lorsqu’il rentre à la maison. De son côté, il la suspecte également après avoir trouvé une paire de gants oubliée par un livreur. Tous deux vont chez l’avocat et signe un pacte où ils décident de vivre « ensemble séparément », c’est-à-dire d’occuper la même maison mais de ne jamais s’adresser la parole… A House Divided est une comédie de mœurs où l’humour est omniprésent. L’acteur qui joue le mari (Fraunie Fraunholz) est très expressif, à la limite de surjouer mais sans jamais franchir la ligne. Les seconds rôles apportent aussi beaucoup d’humour, comme cette secrétaire frénétique mâcheuse de chewin-gum (oui, cela existait déjà). L’ensemble est très frais, bien rythmé et fait inévitablement penser aux futures comédies de Lubitsch et aux futures screwball comedies. C’est assez étonnant. A house divided mériterait d’être remis à la bonne vitesse pour mieux l’apprécier (film vu ici à 18 im/sec).
Note :
Acteurs: Fraunie Fraunholz, Marian Swayne
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Remarque :
Ce film fait partie de la période américaine d’Alice Guy, la cinéaste ayant suivi son mari, l’anglais Herbert Blaché qui avait été énvoyé par Gaumont aux Etats-Unis en 1907. Après une interruption de trois ans pour mettre au monde une fille, Alice Guy-Blaché fonde sa propre compagnie de production, la Solax, en 1910 et tourne à nouveau des films. Elle connaitra une grande popularité. Des studios seront construit à Fort Lee, dans le New Jersey, en 1912 (le centre névralgique du cinéma était à Fort Lee à cette époque, avant de se déplacer à Hollywood quelques années plus tard). Après son divorce en 1922, Alice Guy reviendra en France.