Titre original : « The Tramp »
Autre titre français : « Charlot vagabond »
Lui :
(Court métrage de 32 minutes) The Tramp est souvent présenté comme le film où Chaplin crée le personnage de Charlot le Vagabond tel qu’on le connaît. C’est en grande partie exact mais il faut savoir que Chaplin avait utilisé un habillement similaire (chapeau melon, pantalon trop large, godillots usés) dès son deuxième film avec Mack Sennett l’année précédente : Mabel’s strange predicament. Il a ensuite utilisé de plus en plus ce costume. Un an plus tard, alors qu’il vole de ses propres ailes chez Essanay, il introduit le personnage de vagabond un peu en marge de la société, au grand cœur et toujours prêt à venir en aide. Ici, il sauve une jeune fille des griffes de trois malfrats à la mine patibulaire et va ensuite travailler à la ferme de son père. L’humour reste dans le registre Mack Sennett mais va aussi beaucoup plus loin car Chaplin commence à introduire un peu de pathos. Il a aussi une façon de regarder la caméra avec une infinie tristesse qui ne peut qu’interpeller le spectateur. Le succès fut immense, le public adopta immédiatement ce personnage de vagabond avec sa silhouette si facilement reconnaissable. Vu aujourd’hui, Charlot Vagabond reste un plaisir à regarder : un court métrage très amusant, vif et bien enlevé.
Note :
Acteurs: Charles Chaplin, Edna Purviance, Lloyd Bacon
Voir la fiche du film et la filmographie de Charles Chaplin sur le site IMDB.
Voir les autres films de Charles Chaplin chroniqués sur ce blog…
Ne pas confondre :
Le Vagabond (The Tramp) réalisé en 1915 pour Essanay et
Charlot Musicien (The Vagabond) réalisé en 1916 pour la Mutual qui a été parfois diffusé en France sous le titre Le Vagabond (par Film Triomphe notamment)…
Ceci dit, ces deux courts-métrages ont certains points communs. Le premier film est celui dans lequel Chaplin a vraiment introduit le personnage du vagabond et son habillement. Le second s’inscrit donc dans la ligne du premier.
La filmographie de Charles Chaplin dans ses grandes lignes :
* 1914 : 35 courts métrages pour la Keystone avec Mack Sennett qui l’a découvert (certains sont réalisés par lui).
* Janv. 1915 – Fev. 1916 : 14 courts métrages pour Essanay (il réalise maintenant lui-même tous ses films)
* Mars 1916 – Sept 1917 : 12 courts métrages pour la Mutual (Chaplin dira plus tard qu’il s’agit de la période la plus heureuse en terme d’inspiration de sa carrière)
* 1918 – 1923 : 7 courts métrages et premier long métrage (The Kid) pour First National
* 1923 – 1977 : 10 longs métrages pour les Artistes Associés dont il est l’un des membres fondateurs (victime du maccarthisme et exilé de force, il vit et tourne en Europe à partir de 1952).
Bonjour,
je suis tombé par hasard sur votre blog. Etant un fan de chaplin, je vous conseille vivement « charlot et lolotte » ou le personnage de charlot commence a se dessiner !
Bravo pour ce site et bonne continuation
Linder, Chaplin et Keaton et autres… c’est du boulot a décortiquer !
Nouvelle chanson sur Charlie Chaplin
CHARLOT ET SA MÈRE
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Boîte à Chansons
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CHARLOT ET SA MÈRE
REFRAIN
il faut se faire Charlie Chaplin
devant une vieille femme qui se meurt
et qui pleure
COUPLET 1
retrouver les yeux de Charlot
quand il voyait sa mère sur scène
donner la réplique à son père
en comédienne
retrouver les yeux de Charlot
quand il voyait sa mère sur scène
chanter pour qu’une foule en larmes
oublie ses peines
COUPLET 2
retrouver les yeux de Charlot
quand sa mère vécut la misère
après avoir perdu la voix
plus rien à faire
retrouver les yeux de Charlot
quand sa mère vécut la misère
quand elle ne rêvait que de gloire
et de carrière
COUPLET 3
retrouver les yeux de Charlot
quand lui-même perdit la voix
pour mieux porter la croix d’sa mère
silence sublime
retrouver les yeux de Charlot
quand lui-même perdit la voix
quand le corps pantin de sa mère
devint sa propre pantomime
REFRAIN FINAL
Maman
j’ai apporté
pour freiner notre abime
la ruée vers l’or
de Charlie Chaplin
Pierrot
vagabond céleste