8 juillet 2018

Une place au soleil (1951) de George Stevens

Titre original : « A Place in the Sun »

Une place au soleilNeveu pauvre d’un magnat de l’industrie, George Eastman (Montgomery Clift) est embauché comme simple ouvrier dans une usine de son oncle. Malgré les interdictions, il a une liaison avec une ouvrière, Alice (Shelley Winters). Mais au même moment, il rencontre Angela (Elizabeth Taylor), une jeune femme de la haute société…
Le roman de Theodore Dreiser, Une tragédie américaine, avait déjà été porté à l’écran par Josef von Sternberg en 1931, version qui sans être pleinement réussie en restituait bien le commentaire social et une certaine critique de l’ascension sociale, le fameux rêve américain. George Stevens a une approche plus romantique et enrobe l’ensemble dans un grand mélodrame hollywoodien. Il faut mettre une certaine bonne volonté pour déceler le propos initial. Bien entendu, on peut admirer la mise en scène très précise (1), la photographie, la présence et le jeu des trois acteurs principaux, mais la pesanteur des symbolismes et la lourdeur de certaines scènes rend tout cela très ennuyeux. Même la superbe musique composée par Franz Waxman (2) paraît trop souvent inutilement insistante.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Montgomery Clift, Elizabeth Taylor, Shelley Winters
Voir la fiche du film et la filmographie de George Stevens sur le site IMDB.

Voir les autres films de George Stevens chroniqués sur ce blog…

(1) A noter que George Stevens avait pour habitude de filmer une scène sous tous les angles possibles.
(2) La musique a été reprise dans les années quatre-vingt pour le magazine Cinéma Cinémas de Claude Ventura et il est difficile de l’écouter sans repenser au générique de cette émission…

A place in the sun
Elizabeth Taylor et Montgomery Clift dans Une place au soleil de George Stevens.

Version précédente :
Une tragédie américaine (An American Tragedy) de Josef von Sternberg (1931) avec Phillips Holmes et Sylvia Sidney.

Une réflexion sur « Une place au soleil (1951) de George Stevens »

  1. Vous avez parfaitement raison, la mise en scène, la photographie, le jeu des acteurs, la musique sont admirables. D’ailleurs tout le film est admirable, et je rassure le lecteur, il n’est pas ennuyeux un instant. La fin est tout à fait bouleversante, même si, comme dans toute tragédie, on l’anticipe dès le début.

    (à voir de préférence en VOST, la pauvre Shelley Winters, absolument géniale, a été affublée d’une voix pénible en VF.)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *