Titre original : « Im Labyrinth des Schweigens »
Allemagne, Francfort-sur-le-Main, 1958. Interpellé par un journaliste, le jeune procureur Johann Radmann commence à enquêter sur les camps de la mort d’Auschwitz. Il découvre l’horreur et rassemble des pièces décisives pour inculper de nombreuses personnes…
Le Labyrinthe du silence est un film historique allemand coécrit et réalisé par Giulio Ricciarelli dont c’est le premier long métrage (Giulio Ricciarelli est italien mais vit en Allemagne). Le film s’inspire de ce que l’on a appelé le « Second procès d’Auschwitz », procès visant 22 membres de la direction du camp, qui s’est déroulé en 1964-65, c’est-à-dire 16 ans après le Procès de Nuremberg. Le film ne montre pas le procès mais retrace la recherche de preuves par un jeune procureur (personnage composite puisque dans la réalité ils furent trois). Le réalisateur s’attache à montrer la difficile prise de conscience d’une société qui avait évacué ces souvenirs encombrants : c’était un sujet dont on ne parlait pas et, pour les plus jeunes à la fin des années cinquante, le nom d’« Auschwitz » n’évoquait rien. Le réalisateur a su choisir une approche intelligente du sujet, évitant tout effet, sans reconstitution de scènes du camp. Il ne cherche pas non plus à donner des leçons mais plutôt à susciter une réflexion sur la responsabilité individuelle, sujet qui reste (et restera certainement toujours) d’actualité.
Elle: –
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Acteurs: Alexander Fehling, André Szymanski, Friederike Becht, Johannes Krisch, Johann von Bülow
Voir la fiche du film et la filmographie de Giulio Ricciarelli sur le site IMDB.
Alexander Fehling dans Le Labyrinthe du silence (Im Labyrinth des Schweigens) de Giulio Ricciarelli.