Lui :
Jean est maçon, mari et père de famille sans histoire. Mademoiselle Chambon est l’institutrice de son fils . A la suite d’une rencontre, ils vont être attirés l’un vers l’autre… Stéphane Brizé adapte un roman d’Eric Holder et signe un film plein de délicatesse, qui utilise peu de mots : tout est dans les regards, les attentes. Vincent Lindon exprime très bien toute la sensibilité enfouie de son personnage et Sandrine Kiberlain joue parfaitement en petites touches. Loin de tout spectaculaire, Mademoiselle Chambon est au final très authentique dans sa peinture des sentiments.
Note :
Acteurs: Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Aure Atika, Jean-Marc Thibault
Voir la fiche du film et la filmographie de Stéphane Brizé sur le site IMDB.
Voir les autres films de Stéphane Brizé chroniqués sur ce blog…
Remarques :
* Le morceau de musique que Mademoiselle Chambon joue à Jean est « La Valse Triste en do mineur » de Franz von Vecsey (violoniste hongrois, 1893-1935). Le morceau qu’elle joue à l’anniversaire est « Salut d’amour » du compositeur anglais Edward Elgar (1857-1934).
* Le film n’est techniquement pas parfait au niveau du son. Il aurait notamment fallu sous-titrer Vincent Lindon…
D’accord pour la finesse du jeu et la peinture du personnage de VIncent Lindon, mais j’ai trouvé l’histoire bien maigre.
Un très joli film, que je n’avais pas vu aussi fin la première fois. Un deuxième visionnage télé me permet de réviser mon jugement. Le scénario est lent mais le jeu des acteurs (tous excellents) si subtil que je n’ai pas vu le temps passer. Tout en demi-teinte, en non-dits, on ressent avec force la sincérité de chacun, pris dans les mailles d’une destinée inexorable où toute tentation d’échapper est un combat perdu d’avance. Magnifique.
MERVEILLEUX en tout- Enfin un film tout en finesse, sans vulgarité. Le couple d’acteurs est tellement expressifs qu’il n’est pas besoin de beaucoup de dialogues pour traduire la force des sentiments. BRVO
Une lumière dans la nuit du cinéma français.
Je n’ai pu m’empêcher de penser à : la femme d’à côté, les plans sur Vincent Lindon sont inattendus tant il est traqué , le suspens est omniprésent.
La sensualité est vraie, la poésie des lieux surpris dans leur intimité , le mistral agite les arbres , les cloisons sont fragiles , les hommes simples et bons , écrivent un nouveau conte d’été.
La partition se referme sur Barbara, nous sommes aux anges.
Merci !
Merci bien Emmanuel Pascaud ! J’apprécie bien votre commentaire.
Sensibilité, vérité, finesse, beauté, bonté