Titre original : « Sztuczki »
Elle :
Un film plein de tendresse visuelle et intérieure. Une petite ville monotone et un jeune garçon qui se prend à rêver de changer le cours de son existence et d’apporter un peu de fantaisie dans son morne quotidien. Il utilise des pièces de monnaie pour attirer les passants et faire revenir son père indirectement ou pose sur la voie ferrée des soldats de plomb qui doivent rester debout lors du passage du train. Le film est ponctué de petits signes du destin d’une grande poésie. Dans ce deuxième film, Jakimowski use de belles subtilités pour aborder les déchirures de la famille. Pas un mot de trop ni de larmes, beaucoup de douceur et d’espoir et des images et cadrages de toute beauté.
Note :
Lui :
Un jeune garçon de dix ans vit avec sa grande sœur et sa mère dans une petite ville de Pologne. Parmi les voyageurs qui attendent le train, il croit reconnaître son père. A partir de là, il va tout faire pour « forcer la chance » afin de réunir sa mère et sa père. Le cinéaste Andrzej Jakimowski s’est inspiré de ses propres souvenirs d’enfance pour écrire et réaliser Un conte d’été polonais. Tout est vu par les yeux de ce jeune garçon qui croit à la chance et qui fait tout pour qu’elle tourne en sa faveur. Le cinéaste utilise à merveille le décor d’une ville qui semble osciller entre délabrement et renouveau, et la relation entre le garçon et sa sœur bien plus âgée que lui. Loin de tout misérabilisme, il met en images cette histoire en lui donnant une connotation positive avec une pointe d’humour discrète mais permanente. Ses personnages sont pleins de vie. Très original, Un conte d’été polonais est finalement bien attachant.
Note :
Acteurs: Damian Ul, Ewelina Walendziak, Tomasz Sapryk, Rafal Guzniczak
Voir la fiche du film et la filmographie de Andrzej Jakimowski sur le site imdb.com.
Voilà un blog cinéma où je me sens vraiment à l’aise: pas d’esbroufe-tendance, pas de jargon intello-maniaque sur les derniers films sortis, mais une langue claire, chaleureuse et passionnée qui donne envie de voir les films présentés.
L’ordre dans la présentaion me fait réfléchir en comparaison sur le grand « foutoir » qu’est mon blog mais il est vrai qu’il en est au tout début…
Merci pour ces mots d’encouragement…