Titre original : « The flame of New Orleans »
Lui :
Aux alentours de 1850, une mystérieuse et ensorceleuse aventurière arrive à La Nouvelle Orléans avec la ferme intention d’épouser l’homme le plus riche de la ville. Elle se dit comtesse et se fait aider par sa femme de chambre pour échafauder de fins stratagèmes. La Belle Ensorceleuse est le premier film que René Clair tourna pendant la guerre aux Etats-Unis. Il est souvent présenté comme étant plaisant mais mineur. Plaisant, il l’est, c’est indéniable, évoquant même par son ton le style Lubitsch, avec un bon rythme, des dialogues relevés et une bonne dose d’humour. Mineur, ce n’est pas si sûr, car non seulement il résiste très bien à l’épreuve du temps mais encore il est de mieux en mieux considéré avec le temps qui passe. Le scénario est intelligent et finement élaboré, le style est élégant, empreint d’un marivaudage bien français, l’ensemble est léger et amusant. Marlene Dietrich est bien entendu au centre de toutes les attentions, toujours resplendissante. A noter une belle prestation (en femme de chambre noire) de Theressa Harris, éternel faire valoir des plus grandes stars, et aussi de Bruce Cabot. La Belle Ensorceleuse est un film qui vaut la peine d’être découvert.
Note :
Acteurs: Marlene Dietrich, Bruce Cabot, Roland Young, Mischa Auer, Andy Devine, Theresa Harris
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