Elle :
Dans Paris a pour ambition de retrouver le ton des films de la Nouvelle Vague. Je ne l’ai pas senti en ce qui me concerne, il manque le style, la fraîcheur, l’inventivité des années 60 et surtout le contenu. Pour ne rien arranger, la qualité sonore est loin d’être parfaite : dans la première partie, les dialogues sont à peine compréhensibles. (Abandon)
Note :
Lui :
Dans Paris nous dresse le portrait d’une famille sans aucune communication et plus particulièrement celui de deux frères. L’un des deux est totalement anéanti par une histoire d’amour malheureuse (exposée dans les 20 premières minutes) pendant que l’autre entame une virée à pied dans Paris où il fera plusieurs rencontres. Dans de nombreuses scènes, Christophe Honoré s’inspire ostensiblement de la Nouvelle Vague, à commencer par Godard et Truffaut, et le ton général est assez libre presque improvisé, Dans Paris ayant visiblement été tourné assez prestement. Si la démarche de faire ainsi des films plutôt atypiques me séduit assez, le film m’a hélas assez franchement ennuyé, tout cela est assez vide, le film est à l’image du personnage interprété par Romain Duris…. A mes yeux, Dans Paris est surtout un exercice de style.
Note :
Acteurs: Romain Duris, Louis Garrel, Joana Preiss, Guy Marchand, Marie-France Pisier
Voir la fiche du film et la filmographie de Christophe Honoré sur le site imdb.com.
Je suis d’accord. Le film ne présente pas grand intérêt, à part d’amuser les cinéphiles que nous sommes.
C’est vrai que l’on comprend très mal Joana Preiss, mais que voulez-vous ma bonne dame, les acteurs d’aujourd’hui ils marmonnent (cherchez un acteur qui marmonne chez Truffaut, vous aurez du mal!!! lol)
Malheureusement d’accord… 🙂
Aurais préféré aimer, ne serait-ce que pour Marchand et Pisier…
Et Duris est bien, ici, je trouve.
Mais décidément, manque : la grâce.