Elle :
Pierre Schoendoerffer qui a bien connu ces combats filme les 57 derniers jours de cette bataille d’Indochine qui mit fin en 1954 à la fin de l’empire colonial français. La reconstitution de l’ambiance de cette époque est plutôt réussie. De beaux éclairages et cadrages, de nombreux figurants. Cependant, le film met un certain temps à se mettre en place. On passe beaucoup de temps avec les états majors et avec ce journaliste américain assez pénible à écouter en français. Le jeu des acteurs pêche vraiment; ils ont vraiment l’air de réciter leur rôle. L’intérêt du film s’en trouve grandement affecté. Le film prend vraiment son envol dans les tranchées boueuses aux côtés des soldats blessés qui font face aux Viet-minh. On y sent une maîtrise et un réalisme de la mise en scène.
Note :
Lui :
Ayant lui-même vécu cette bataille en tant que jeune caméraman, Pierre Schoendoerffer a voulu avec ce film rendre hommage aux soldats qui combattirent et souvent périrent pour une cause perdue. Il a mis en place une reconstitution soigneuse et ambitieuse sur les lieux-mêmes. Hélas tout ce travail est totalement gâché par un jeu d’acteur franchement épouvantable dans toute la partie qui se déroule dans Hanoi ou dans les bureaux de l’état-major. De ce fait, on a tendance à garder ses distances et à rester spectateur un peu lointain. Le réalisateur a probablement choisi d’ignorer ce défaut pour se consacrer sur la partie se déroulant sur le champ de bataille et effectivement les scènes se déroulant dans les tranchées sont bien plus réussies. Schoendoerffer parvient bien à communiquer ce sentiment de grande confusion généré par une situation qu’il était difficile d’appréhender. D’ailleurs, il ne fait aucun effort pour nous éclairer sur les enjeux de cette bataille, nous mettant ainsi dans le même état d’esprit que ces soldats. Quel dommage que les autres scènes viennent dévaloriser ce témoignage.
Note :
Acteurs: Donald Pleasence, Patrick Catalifo, Jean-François Balmer,Ludmila Mikaël
Voir la fiche du film et la filmographie de Pierre Schoendoerffer sur le site imdb.com.
Bonjour
Né le 13 mai 1939 j’avais 15 ans lors de la bataille, cela m’a marqué et me marque encore moralement sur ce gachis… j’ai rencontré des anciens et assiste tous les ans à leur réunion à Sélestat avec NEY et WILLER , MELOTTE etc etc
étais à PAU pour le cinquantenaire, vu également CHANTEUX, BIRE, Genevièvre, SIMON etc etc 60 livres etc
Effectivement le film de la bataille et préparation est assez réaliste, beaucoup de scènes correspondent a des photos connues … par contre beaucoup trop l’Américain et Hanoi … qui énerve …
Il aurait également montrer plus le calvaire des prisonniers, les marches forcées, les camps et la vie de liquidation programmée des prisonniers.
Bien sur le film étant projeté à Hanoi, il était difficile de montrer toutes ces horreurs de la clémence de l’oncle machin ….
Il aurait été bon de rajouter cette partie pour les projections hors VietNam.
Je suis allé avec mon épouse et 3 anciens à Dien Bien Phu … en 2000
+ parcours au Nord pendant 4 semaines.
Films camescope et photo numériques.
Merci de conserver la mémoire de tous les disparus …
Furieux contre Navarre qui descendait à Paris de l’avion avec un grand sourire et costume et chapeau alors que des milliers d’hommes mourraient
sur les pistes de la déportation.
Idem pour les Anglais qui ont refusé aux Américains de les laisser bombarder, ce qui aurait certainement sauvé pas mal de chose.
Cordialement
Pierre Gnaedinger
67810 Holtzheim
En 2001, je suis allé a Dien Bien Phu, je suis arrivé par la piste et reparti en avion. Sur Eliane 2 le silence était assourdissant de tristesse et de misère. je pense à tous ceux qui portaient l’uniforme français qui sont morts pour leur pays, à ceux qui sont morts dans les camps de déportation vietnamiens, je pense également à tous ces pauvres gars humilées maltraités et agressés par les communistes lorsqu’ils sont rentrés en France. Ils ont tous été bien vite oubliés. Je regrette le peu de cas que l’on fait de tous ces morts. « Ce n’étaient que des engagés » dit-on .
J’en ai emmené pas mal 20 voyages et 2 urnes…..la mienne qui va l’emmener ? testament obseques ,fait et l Lt Do Ca Son de la division 316 si il est encore vivant deposera les mùiennes…………
Vu ci-dessus les témoignages concernant D.B.P.J’avais 11ans le 07/05/54;quelle tristesse,elle me suis encore à tel point que je me suis rendu en mai 2006 sur le site et suis resté 3 jours. Je compte bien y retourner dans cette atmosphère de guerre de sang de larmes et de sacrifices de la France et de ses valeureux soldats.
Perso j’ai été appelé contingent Classe 62/2 C au 6è RPIMa (Mont de Marsan) Brevet para 202 216.
Suis passionné d’histoire et +particulièrement de la guerre d’Indochine.
Mon adresse internet communiquée pour le cas où des contacts se noueraient.J’en serais flatté et fier. Meilleurs sentiments
trés intéressé par contact
L’Indo, que des hommes d’honneurs lachés par nos politiques comme toujours. Mon pére, fusillé en 1945 en Bretagne, mon oncle l’Indochine, paix a leur âme. Tout cela pour rien dommage.
En lisant tous ces témoignages qui me raménent en avril-mai 1954 mon pére était à Saïgon et terminait son séjour .Je suivais sur europe n° 1 les évênements et les combats qui se déroulaient dans la cuvette de DBP .Profondément marqué j’ai fait deux voyages en mars 2004 -2007 pour me recueillir sur la stéle qui honore la mémoire de ces jeunes hommes qui ont donné leur vie pour un idéal .La France a oublié comme elle sait le faire malheureusement pour bien d’autres conflits Des hommes ont été profondément marqués par ce conflit qui a été suivi par la guerre d’Algérie.Ils auraient pu être évités mais les intérêts particuliers des uns et des autres ne l’ont pas permis entrainant des pertes humaines inutiles De nombreux livres nous rappellent ces moments de notre histoire nos enfants ont besoin de les connaitre à nous de leur faire savoir
bonjour pationner de la guerre d indochine il est de notre devoir de ne pas ouvblier tous ses hommes mort pour la france meme si nos politiques et autres certains journaliste ne nous rapel jamais cette guerre faite de mort et de courage
Pour bien comprendre Dien Bien Phu, il faut insister sur le fait que le commandement français croyait faire de la » forteresse » un piège où
l’on allait » casser du viet »jusque là déclaré insaisissable dans la guérilla.
D’autre part il faut prendre en compte la colossale sous-estimation avec
laquelle les français ont considéré la logistique des viets au point qu’ils ont négligé d’enterrer leur artillerie.
Tel est pris qui croyait prendre,c’est véritablement la moralité de cette
bataille.L’héroÏsme des défenseurs n’a pu surmonter le manque de
moyens et de base de recueil dès que le terrain d’aviation a été détruit.
Navarre et consorts sont les vrais responsables de ce désastre que des
officiers non brevetés n’auraient sans doute pas commis en se référant
au simple bon sens à défaut de l’école de guerre.
Bonjour,
Un ami américain écrit un livre sur le Vietnam et en particulier sur la bataille américano/vietnamienne de Khe Sanh en 1967/1968, et il souhaiterait entrer en contact avec des anciens combattants de la bataille de Dien Bien Phu pour leur poser quelques questions.
Connaissez-vous des anciens combattants de cette bataille ?
Un grand merci à tous,
Raymonde Rossi