Elle :
Un émouvant et sobre hommage à ces gueules cassées de la guerre 14-18. C’est à travers l’histoire vraie de ce jeune soldat, Adrien Fournier, que Dupeyron nous entraîne dans les souffrances physiques et morales de ces grands blessés de guerre. On assiste à la lente reconstruction physique de ces visages ravagés, à leur difficulté à subir le regard des autres et en particulier celui des femmes. Sabine Azema en infirmière attentionnée et André Dussolier en chirurgien dévoué sont formidables. La caméra se glisse délicatement près des corps et visages, la musique dépouillée du piano et du violon accompagne cette longue rédemption de quatre ans.
Note :
Lui :
Ce film sur le réapprentissage à la vie d’une « gueule cassée » est assez fort, et globalement assez dur. François Dupeyron sait pourtant filmer cette remontée vers une vie normale avec délicatesse, discrétion même, nous épargnant tous les effets faciles et gratuits. Non, il se concentre sur la psychologie de ses personnages et sait nous faire partager leurs sentiments. La Chambre des Officiers est ainsi un film assez dur mais poignant, porteur de message simple. Son seul défaut est peut-être d’être parfois un peu long.
Note :
Acteurs: Denis Podalydès, Sabine Azéma, André Dussollier, Grégori Derangère, Eric Caravaca
Voir la fiche du film et la filmographie de François Dupeyron sur le site IMDB.
Voir les autres films de François Dupeyron chroniqués sur ce blog…
J’avais bien aimé mais sans plus à vrai dire.
En tout cas,c’est une bonne chose que d’avoir montré la rééducation de ses « gueules cassées ».
svp donné moi des les intentions du lecteur pouur le livre
Dites-moi Professeur, quel est donc ce dialecte étrange ?
Un film tout simplement extraordinaire! Je ne l’aurais jamais spontanément regardé si ce n’avait été d’un heureux hasard. J’ai été captivée du début jusqu’à la fin de ce film poignant mais aucunement misérabiliste. Tout est dans l’économie des mots qui deviennent si puissants lorsque prononcés, dans les gestes du corps apprivoisés par une caméra audacieuse d’où transcende une sensualité qui ne verse jamais dans le voyeurisme. Les décors, l’ambiance, les costumes, etc., tout de cette époque a été soigneusement recréé. Il me reste encore dans la tête cette oeuvre singulière au piano qui colle parfaitement au film. Bravo!