Elle :
Ce film qui nous fait partager trois ans douloureux de la vie de Modigliani, provoque quelques émotions. Malgré des arrangements avec l’histoire et la patte américaine parfois malheureuse dans ce Paris de 1920 reconstitué, j’ai bien aimé me plonger dans l’univers artistique de Montparnasse aux côtés des grandes figures de la peinture tels que Modigliani, Picasso, Utrillo, Gertrude Stein etc? C’est au travers de la rencontre passionnée et dramatique de Jeanne Hébuterne avec Modigliani que l’on découvre les frictions entre Modigliani et Picasso, les paradis artificiels, le manque d’argent et de reconnaissance de certains artistes, l’effervescence créatrice de ces années-là.
Note :
Lui :
C’est un film qui peut laisser des impressions mitigées : les mauvais côtés, ce sont les images d’Epinal sur le Paris artistique de 1920, certaines libertés avec la réalité avec notamment une représentation de Picasso peu flatteuse et enfin, une dramatisation de type hollywoodienne avec la musique par exemple. Et pourtant, malgré tous ces défauts, le film reste très agréable et fort. C’est tout d’abord du à une belle prestation de la part des acteurs, notamment Elsa Zylberstein, vraiment bouleversante et qui montre là tout son talent (et accessoirement son anglais impeccable). Elle donne, à elle seule, une autre dimension au film. D’autre part, Mick Davis parvient bien à créer ce sentiment (un peu convenu, certes) de tourbillon, de bouillonnement. Et au final, même un peu déformée et caricaturée, l’histoire de ce peintre maudit reste forte.
Note :
Acteurs: Andy Garcia, Elsa Zylberstein, Omid Djalili, Hippolyte Girardot
Voir la fiche du film et la filmographie de Mick Davis sur le site IMDB.
Images d’Epinal sur le Paris artistique des années 20, voilà peut-être déjà en soi un monument.
Le Monde :
Interprétant Modigliani comme un ours mal léché, Andy Garcia a parfois des airs d’Alex Métayer. Tout au long de son calvaire, il rend des comptes à son double, le fantôme du ténébreux petit garçon qui avait grandi à Livourne. Il peint une oeuvre maîtresse sur un rythme mêlant tam-tam et vocalises arabes, et meurt sous une neige bleutée, au son d’un Ave Maria techno-rap.
Positif :
La chaleur du personnage, une vague attaque contre le « cube » et les reproductions mises à part, ce film n’explique en rien la contribution de Modigliani à l’art.
Première :
D’un sujet passionnant, Mick Davis tire une interminable réclame pour le vieux Paris et ses célébrités destinée aux cars de touristes étrangers.
L’Humanité :
Gribouillis. Risible caricature de la vie du peintre maudit
J’ai observé ce film et ai éprouvé un intéret intense à découvrir Modigliani, je suis allée sur internet pour des recherches et tout est technique malheureusement Mes commentaires sont: présence constante d’un petit garçon? Modigliani a-t-il des problèmes psychologiques? on voit peu le fruit de son travail, son milieu familial physique et psychologique? on voit trop le Paris terne de l’époque et on connait. Le jeu des acteurs est Superbe, « Modigliani, sa femme, Picasso, leurs prestations invitent à découvrir ce peintre et Picasso? J’aimerais qu’il y ait une suite à ce film afin de le découvrir davantage, milieu familial, psychologique et artistiquement
D’après moi, le film est très réussi…
Bien sûr, il n’est pas tout à fait véridique, mais ce détail est mentionné au départ et, de toute façon, je crois que c’est bien ainsi. Car quiconque connaissant un tant soit peu l’art, sait que l’exactitude d’une oeuvre ne réside pas dans la reproduction même de la chose.
Aussi, ce n’est pas un long-métrage d’américains, mais de britanniques, de français, d’allemands et de roumains, alors je crois qu’on peut arrêter de les mêler à ce qu’ils n’ont pas même touché.
J’ai trouvé cette oeuvre pitoyable et sans interet pour l’art du Paris des années 20.
Je revois avec étonnement le tourbillon de la folie rivalitaire entre deux peintre n’escamotant pas malgré tout le fait du travail d’endurance, le quotidien de la routine artistique, même celle de génie.
Peut-on parler d’une reconstitution du Paris des années 20 ? Certes non : Modigliani est mort le 24 janvier 1920 et le film parcourt les 2 dernières années de sa vie. Disons donc que c’est une reconstitution du Paris artistique des années d’après la Grande Guerre…
J’ai trouvé se film très touchant, il nous permet de bien reconstitué la vie de Modigliani, surtout pour des personnes comme moi qui, avant se film ne connaissait rien de Modigliani !
Il ne faut faut pas chercher dans ce film ce qui n’est pas sa
vocation, c’est-à-dire une biographie stricte qui réduirait le film à
une durée d’une petite ½ heure. Car, enfin, que sait-on de la vie de
ce peintre pour en tirer un film de long métrage ? Le cinéma c’est autre chose et je cite le grand Raimu : « Vouloir faire du cinéma une copie de la réalité est une erreur. Il faut dramatiser, mais en souplesse. L’art ce n’est pas la vie. L’art réaliste est une invention des critiques. » Et ce qu’en ont dit les critiques des journaux, cités sur ce blog, me rappelle cette phrase de René Benjamin : « Les critiques sont des culs de jatte qui disent ce qu’ils pensent des jambes des autres. » Fort heureusement, aucun de vous n’est tombé dans les travers et les manies de ces messieurs-dames de la « grande » critique, et votre approche m’a paru judicieuse ; sauf peut-être la remarque à propos de la représentation peu flatteuse de Picasso qui était réellement un individu mesquin et envieux !
j’ai trouvé le magnifique film sur la vie du peintre ici http://www.fravidis.com/fiche.php?P=46&G=1473