Titre original : « Tini zabutykh redkiv »
Elle :
(En bref) Abandon au bout de 30 minutes. Je n’ai pas accroché à la forme ni au fond de ce film si souvent qualifié de chef-d’oeuvre. Le film me semble avoir mal vieilli et ce qui a pu étonner dans les années soixante évoque moins l’intérêt maintenant. La caméra tourbillonne jusqu’à la nausée. Les voix et chants sont criards et l’ensemble est assez agressif.
Note :
Lui :
(En bref) Un tourbillon d’images assez difficile à supporter.
Note :
Acteurs: Ivan Mikolajchuk, Larisa Kadochnikova
Voir la fiche du film et la filmographie de Sergei Parajanov sur le site imdb.com.
Remarque ultérieure (22/11/2009) :
Film à revoir.
euh… les traditions des carpathes ukrainiennes, vous connaissez ?
Et la caméra, substituée à la chute de l’arbre, qui tombe sur le bucheron en ouverture, n’est-ce pas magnifique et plus vertigineux qu’aucun Hitchcock ?
Et les sons bruts des instruments traditionnels, n’est-ce pas aussi beau que n’importe quelle portée de Goran Bregovic ?
Vous ne devez pas aimer la musique orientale pour ne pas aimer cette formidable symphonie visuelle ukrainienne.
Indépendamment du génie artistique que je trouve au film, il y a aussi la place dissidente qu’il occupe au sein d’une production russe à cette époque quasi-exclusivement acquise au post-stalinisme (exception faite de Tarkovski, ami de Paradjanov).
Et quand est-il des magnifiques « Andriesh », « Rhapsodie ukrainienne », « Sayat Nova », « La Légende de la forteresse de Souram » et « Achik Kérib, conte d’un poète amoureux », tout de même plus puissant et plus profond que les enluminures d’un Fellini, non ?
Film superbe.