7 novembre 2005

Les Lundis au soleil (2002) de Fernando León de Aranoa

Titre original : « Los Lunes al sol »

Les Lundis au soleil Elle :
Ce film réaliste social espagnol m’est apparu sinistre et très déprimant. Les personnages ne sont pas très attachants et leur combat pour retrouver du travail est trop présenté comme perdu d’avance. On est assez loin par exemple de Ken Loach qui sait si bien nous faire adhérer à une cause sociale avec son art de la mise en scène et du scénario.
Note : 1 étoile

Lui :
Il est hélas bien difficile de s’intéresser à ce film qui tente de nous montrer comment des ouvriers d’un chantier naval récemment fermé en Espagne ont bien du mal à se sortir du désoeuvrement. Le film est très noir, cela se comprend, mais aussi très froid, sans sentiment, à tel point qu’il en devient comme muet car il n’exprime rien. C’est surtout cela que je lui reprocherais.
Note : 1 étoile

Acteurs: Javier Bardem, Luis Tosar
Voir la fiche du film et la filmographie de Fernando León de Aranoa sur le site IMDB.

Voir les autres films de Fernando León de Aranoa chroniqués sur ce blog…

9 réflexions sur « Les Lundis au soleil (2002) de Fernando León de Aranoa »

  1. Un commentaire tout a fait a la mesure de leurs auteurs au regard deforme par le prisme de leur appartenance sociale.
    Les preoccupations des laisses pour compte et l’humour noir sont tres etrangers a votre vie quotidienne et sur que Chabrol vous procure beucoup plus d’emerveillements avec ses chroniques d’un monde qui vous evoque le votre. Allez, la prochaine fois soyez curieux et n’ayez pas peur de voir la verite en face: oui elle est parfois deprimante mais en l’occurrence ce film est plein de petites morts et surtout de vie.

    Desole pour les accents: vous rectifierez de vous meme.

  2. Bonjour,

    Je comprends votre réaction à la lecture de nos commentaires sur ce film en comparaison avec ceux du film de Chabrol, « La fleur du mal », qui est aujourd’hui en première page du blog. J’en aurais peut-être dit autant à votre place…

    Il est fort possible qu’il y ait des choses dans ce film que n’ayons pu voir. Si c’est le cas, j’espère que c’est plutôt du à une humeur, il y a toujours des jours où l’on n’a pas envie de voir un certain genre de films par exemple, plutôt qu’à notre appartenance sociale comme vous nous le dites (et hum, le monde décrit par Chabrol n’est pas vraiment le nôtre…)

    Je retiendrai surtout votre dernière phrase « ce film est plein de petites morts et surtout de vie » car il nous donne une idée de ce que nous n’avons peut-être pas su voir.

  3. Ce film est très représentatif des films sociaux faits en Espagne par certains grands réalisateurs dont fait partie Leon de Aranoa (qui a aussi réalisé Barrio que je vous conseille vivement)… Des films noirs, oui… ou il y a très peu de place à l’espoir d’une vie meilleure, oui… en gros, des films qui collent parfaitement à la réalité espagnole des années 90 ou chômage et pauvreté étaient le lot de bien trop de personnes…

    J’ai pour ma part trouvé les personnages au contraire très attachants… (avez-vous vu le film en VO ou VF?)

  4. Nous l’avons vu en VO, j’en suis certain (même après tout ce temps) car nous ne regardons jamais de films en VF.
    😉

  5. Quand on est prolétaire, comme moi, ce film est surchargé de sens et franchement ça vaut du Ken Loach sans problème. Mais c’est vrai que Ken Loach ce n’est plus critiquable aujourd’hui…

    Quand Santa découvre le logement de son compagnon de bistrot: n’y a -t_il là aucun « sentiment ». Comment peut-on écrire des choses pareilles ??!

    Oui la vie réelle est « sinistre et très déprimante ». Par pour tout le monde j’en conviens. Vos point de vue sur ce film mettent à jour votre absence totale de sensibilité pour la question sociale. et ÇA c’est vraiment très déprimant.
    Critiquer un film parce qu’il est « sinistre et très déprimant » ce n’est pas argumenter. C’est une réaction puérile: retournez à Alice au pays des merveilles.

  6. Et critiquer une critique et ses auteurs parce qu’ils ne partagent pas son point de vue relève pour moi de la dictature intellectuelle et de l’intolérance de base. Pas sur que ce soit la solution améliorer les choses…

  7. Si tu ne critiques pas ceux qui ne partagent pas ton point de vue t’as plus qu’à t’flinguer. Critiquer un point de vue différent, de la dictature intellectuelle ??!!! Non mais qu’est-ce qu’il faut pas lire… C’est bien là la pensée bouillasse post-moderniste qui permet de se dédouaner de tout effort tendu vers la Conscience…

    Il faut réfléchir 2 minutes avant d’écrire des niaiseries de gamins de 6 ans du genre « il faut tous s’aimer et jamais se fâcher ».

    On parle pas ici de la légitimité de critiquer ou d’affirmer son point de vue (le degrés zéro de la lucidité quant à la diversité et la lutte des opinions). Ici on parle d’un film c’est tout.

    …et surtout Fourvain ne critique mon message tu risquerais de tomber dans mon travers: la dictature intellectuelle!

  8. Dernière chose, la démocratie ce serait pas la confrontation des opinions par hasard?
    Petit exemple PEDAgogique: c’est de la dictature intellectuelle de critiquer les défenseurs de la peine de mort, de l’excision, de l’homophobie, du racisme, etc. ????

  9. Ce que Fourvin vous faisait remarquer, c’est que vous vous contentez de critiquer la critique (de façon inutilement agressive soit-dit en passant), plus que vous n’argumentez sur le fond. La « confrontation des opinions », ce n’est pas normalement traiter ses interlocuteurs de gamins de 6 ans (par exemple…)

    Comparez votre commentaire avec celui d’Oliglesias juste au dessus et vous saisirez certainement la nuance.

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