Titre original : « I am Dina »
Elle :
Adaptation d’un best-seller scandinave écrit par Herbjorg Wassmo. Malgré les mauvaises critiques qui reprochent les clichés et les effets faciles, je n’hésite pas à dire que j’ai bien aimé le film. C’est l’histoire de la jeune Dina qui, enfant, a tué sa mère accidentellement. Son père se détourne d’elle car il ne peut lui pardonner la mort de sa femme. Ces deux traumatismes déterminent à jamais sa vie affective. Son manque d’amour fera de cette jeune fille une femme rebelle et dominatrice qui ne trouve qu’un peu de paix en jouant du violoncelle. Dina malgré son caractère bien trempé est attachante à sa façon. Les paysages sublimes des fjords de Norvège contrastent avec la noirceur des personnages. La mort rôde partout et les fantômes de l’enfance ressurgissent violemment. Le réalisateur de Dina a choisi de faire une mise en scène un peu enfiévrée et fantastique pour mieux mettre en avant les tourments de cette femme.
Note :
Lui :
Il y a un certain côté artificiel dans ce film qui m’a empêché de bien l’apprécier. Le réalisateur emprunte toute une série de gimmicks et d’effets faciles aux films d’épouvante pour nous distiller un certain mal à l’aise, alors que l’histoire était suffisamment dérangeante sans cela. La musique, assez contemporaine, très XXe siècle, accentue le décalage avec ses notes souvent dissonantes. Très belle prestation de l’actrice principale, autour de laquelle tout le film est bâti.
Note :
Acteurs: Maria Bonnevie, Gérard Depardieu
Voir la fiche du film et la filmographie de Ole Bornedal sur le site imdb.com.
Pourquoi vous l’avez appelé Dina ?