Elle :
Triple Agent ne prendra pas place parmi mes films préférés de Rohmer. Malgré une belle mise en scène et un background historique intéressant puisqu’il s’agit des années 36-40, j’ai trouvé que cette histoire d’agent secret qui fonctionne quasiment à huis clos ne parvenait pas bien à nous intéresser. Il s’agit du parcours d’un couple de russes blancs qui a du mal à trouver sa place dans cette société française en mouvement. Malgré une mise en place efficace du contexte et des personnages au début, Rohmer a tendance à s’enfermer dans des échanges de dialogues assez artificiels. On ne retrouve plus la fraîcheur et vivacité de ses autres films. On finit par se désintéresser du sort de cet agent secret presque désuet.
Note :
Lui :
Sur un fond historique très particulier (le front populaire et ces années qui précèdent la seconde guerre mondiale), Rohmer choisit de nous présenter un homme encore plus particulier, un russe blanc, ancien général. On peut supposer que c’est le côté combat d’arrière-garde qui a du attirer Rohmer, un homme qui perd ses certitudes, ses idéaux, en proie à un questionnement permanent. Il se sent décalé dans un monde perturbé où il regrette de ne pouvoir jouer un rôle. Hélas, sur la forme, Triple Agent se perd en longs dialogues dont on perd le fil et qui sont parfois à la limite du soporifique. Contrairement aux autres films de Rohmer, ces dialogues n’ont pas ici cette qualité qui nous dévoile les personnages et les rend si proches, si intimes. La photographie est très douce, peut-être un peu trop douce pour le sujet.
Note :
Acteurs: Katerina Didaskalou, Serge Renko
Voir la fiche du film et la filmographie de Eric Rohmer sur le site IMDB.
le meilleur rohmer pour moi qui decrit un couple qui essaye d’echapper a l ‘engrenage de la 2eme guerre; on apprend que la guerre d’espagne est un galaup d’essai, que les francais et en particulier mr blum font dans la naivete, on parle du pacte germanosovietique!!!
et puis fiodor rohmer qui nous la joue pretentieux vu le mepris temoigne a rohmer lui meme et puis derisoire ces gens qui comparent cubisme et art figuratif, qui vont au bal , se font faire une robe chez la modiste et ont encore des politesses(un peu ridicule ces double prenons!) alors pourquoi ne pas parler du genou d’arsinoe qui vaut mieux que celui de claire et fiodor ne ressemble t’il pas a jc brialy,? n’oubloins pas que qd une foule crie haro sur le baudet et qu’elle veut s’entretuer , il faut suivre sous peine!!! ce n’est pas brasillach qu’il aurait fallu fusiller mais malraux le copain a pierrick et a madonna, peyrefittte ou d’ormesson ou carrere d’encausse . alors hommes de bonne volonte: rouge , blanc ou marron unissez vous et laissez la populace brailler parce que la prochaine fois le cataclisme sera encore pire.
J’ai regardé ce Rohmer à la TV par curiosité et je suis très déçu. Cela ressemble à un petit téléfilm et les acteurs n’expriment aucune émotion. Certes la langue est belle mais dans ce cas, on peut faire aussi bien de la radio. Je ne vois pas où est l’effort cinématographique dans ce film (en effet, voir ce film sur grand écran n’apporte rien par rapport au petit écran). La mise en scène est plate et sans inventivité, quasiment toutes les scènes se passent en intérieur et les acteurs – sauf la jeune actrice qui joue le rôle d’Arsinoe – ont du mal à convaincre. Le pompon va au rôle du commissaire français à la fin du film qui débite son texte avec une application toute scolaire.
Bref un film bavard, insipide et inutile du genre à renforcer le cliché du »cinéma français » dans ce qu’il a de moins attrayant. Dommage que nos impôts servent à subventionner de telles productions qui sont si passables que la chaîne de TV qui l’a co-produite l’a diffusée à 1h du matin en été….
Dommage car le contexte d’avant-guerre aurait pu être mieux exploité.