Titre original : « Tengoku to jigoku »
Elle :
Ce film noir se divise en deux parties : le ciel représenté par le riche industriel Gondo qui vit sur une colline dominant Tokyo et le ravisseur qui croit enlever le fils de Gondo mais n’enlève que le fils du chauffeur. La première moitié du film est un huis clos oppressant dans la villa. L’industriel se résout à perdre sa fortune et à payer la rançon alors que ce n’est pas son fils. La deuxième partie est consacrée à la longue enquête minutieuse qui nous entraîne dans les bas-fonds de la ville où se réfugient les drogués. Kurosawa parvient très habilement à mêler, l’angoisse qui ronge les protagonistes et les fils de l’enquête. Le cinémascope noir et blanc participe à créer cette atmosphère inquiétante et onirique.
Note :
Lui :
Entre le ciel et l’enfer est un très beau film de Kurosawa, assez riche dans son déroulement puisqu’il démarre par un huit clos, puis il démonte les rouages de l’enquête de police et finit par montrer les bas-fonds de la ville. Même dans la partie huis clos, Kurosawa parvient à nous tenir en haleine et les quelque 2h20 du film passent très rapidement. La photographie noir et blanc est assez splendide, très contrastée, accentuant la différence entre le haut et le bas. Le film est riche dans son contenu, jouant beaucoup sur le contraste entre les deux univers. Du grand art.
Note :
Acteurs: Toshirô Mifune, Tatsuya Nakadai, Kyôko Kagawa
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Le démarrage du film (le huis-clos dans l’appartement) est vraiment long. Mais la suite, les bas-fonds et le portrait qui se dégage du ravisseur est un chef-d’oeuvre.
détail amusant, il s’agit de l’adaptation d’un roman de Ed McBain, mettant en scène son fameux commissariat du 87e district, et les inspecteurs Steve Carella, Meyer Meyer…
Les personnages du film de Kurosawa s’inspire d’ailleurs assez fidèlement des personnages originaux.
Excellent film, en effet