Elle :
Adaptation du roman de Stephen McCauley transposé dans le milieu artistique lyonnais, cette comédie douce amère se laisse regarder gentiment mais sans laisser de trace impérissable. Elle tient surtout grâce à au jeu de ses acteurs. Mélancolie et vision un peu naïve de la vie de couple dont la trajectoire est ponctuée de petits mensonges qu’il ne sert à rien de révéler car l’amour sera malgré tout toujours là. L’histoire de la chanteuse de jazz n’apporte pas grand-chose.
Note :
Lui :
Alors qu’il écrit sur une chanteuse de jazz, un biographe scrupuleux rencontre une présentatrice d’émission culturelle survoltée et un peu arriviste. Adapté d’un roman de l’américain Stephen McCauley, La Vérité ou presque met en relief la différence de conception de ces deux approches sur fond de chassé-croisé amoureux. La réalisation de Sam Karmann est tout de même irréprochable car il parvient à nous captiver avec une histoire qui, finalement, n’a pas grand intérêt ! Il s’appuie aussi sur André Dussollier dont le jeu sobre convient tout particulièrement au personnage du biographe ; Karin Viard fait aussi une belle prestation même si elle a tendance à surjouer ses scènes d’énervement. François Cluzet semble avoir plus de mal à trouver le ton de son personnage. Au final, malgré un scénario assez faible, La Vérité ou presque se laisse regarder sans déplaisir mais s’oubliera certainement assez vite.
Note :
Acteurs: Karin Viard, André Dussollier, François Cluzet, Brigitte Catillon, Julie Delarme
Voir la fiche du film et la filmographie de Sam Karmann sur le site IMDB.
Voir les autres films de Sam Karmann chroniqués sur ce blog…
Remarque : La chanteuse de jazz Pauline Anderton n’a jamais existé. Il s’agit d’un personnage inventé.