Elle :
Ce film adapté du très beau roman de Martin Durin-Valois intitulé Chamelle se veut être un message d’alerte face à la pénurie d’eau qui menace la planète et oblige des peuples à errer sans fin pour survivre. J’ai préféré de loin le roman qui dépeint avec une intensité poignante la longue errance d’une famille nomade à la recherche de l’eau. Certes, cette quête dans le film est dépouillée, brute et douloureuse dans les brûlants déserts de pierre mais il manque les dialogues et pensées intérieures qui assaillent les personnages. Il est parfois bien difficile de remplacer les mots d’un écrivain, même en étant parfaitement en phase avec lui.
Note :
Lui :
Dans un pays d’Afrique, une famille part chercher de l’eau avec un chameau et un petit troupeau de chèvres. De longues journées de marche dans des régions désertiques les attendent. Si le vent soulève les sables est adapté du roman du français Marc Durin-Vallois, Chamelle, livre par lequel il voulait nous sensibiliser à l’importance de cette ressource essentielle et limitée, l’eau. Le film de Marion Hänsel prolonge sa portée, la cinéaste ayant parfaitement su mettre en place cette atmosphère de dénuement et réflexes de survie sans jamais utiliser de sentimentalisme racoleur ou d’apitoiement facile. Il y a une force certaine dans ses personnages et l’environnement extrêmement aride et inhospitalier ne fait que renforcer ce sentiment. La qualité de la réalisation de Si le vent soulève les sables est patente et sa bande sonore particulièrement remarquable. S’il n’est pas sans défaut, le film a une certaine force d’impact.
Note :
Acteurs: Isaka Sawadogo , Carole Karemera
Voir la fiche du film et la filmographie de Marion Hänsel sur le site imdb.com.
C’est « CETTE » atmosphère de dénuement, « Lui ».
Tout à fait… C’est corrigé, merci.