Titre original : « The invisible man »
Lui :
L’homme invisible est au départ un roman de H.G. Wells. Il est adapté pour la première fois à l’écran par l’anglais James Whale, le réalisateur qui avait signé deux ans plus tôt l’adaptation de Frankenstein. Un savant se retrouve pris au piège par sa propre invention, l’invisibilité, qui l’entraîne dans une folie meurtrière. Il s’agit d’un tout premier rôle pour Claude Rains (10 ans avant Casablanca…) qui fut préféré à Boris Karloff. Il n’est toutefois visible que 3 secondes à la fin du film, n’ayant donc que sa voix pour imposer son étrange personnage. Bien que la production soit américaine, le climat est 100% anglais, avec cette atmosphère nocturne de petit village perdu au bout de la lande. Les trucages et effets spéciaux, époustouflants à l’époque, paraissent bien entendu plus banals à nos yeux blasés 75 ans plus tard ; ils n’en restent pas moins très convaincants, on ne ferait pas mieux à l’heure actuelle. L’histoire est prenante et L’homme invisible reste un film très intéressant à regarder, un des meilleurs films fantastiques des années 30.
Note :
Acteurs: Claude Rains, Gloria Stuart, William Harrigan, Henry Travers
Voir la fiche du film et la filmographie de James Whale sur le site imdb.com.
Universal créa des suites qui ont, hélas, beaucoup moins d’intérêt :
Le retour de l’homme invisible (The Invisible Man returns) de Joe May (1940)
L’agent invisible (Invisible agent) de Edwin L. Marin (1942)
La revenge de l’homme invisible (Invisible Man’s revenge) de Ford Beebe (1944)
Deux nigauds contre l’homme invisible (Abbott and Costello meet the Invisible Man) de Charles Lamont (1954)
Autres adaptations en série :
L’homme invisible (1958) (Invisible man) série TV anglaise de 16 épisodes de 30mn qui est passée en France à partir de 1962 (toute une époque…)
L’homme invisible (1975) (The invisible man) série TV américaine
Le nouvel homme invisible (1976) (Gemini man) série TV suite du précédent
L’homme invisible (1984) (The invisible man) série TV anglaise
Beaucoup d’autres films comporte les mots « L’homme invisible » dans leur titre mais ne sont pas des adaptations même indirectes du roman de Wells.