Deux amateurs de cinéma qui ont, depuis quelques années, pris l’habitude d’écrire un petit commentaire sur chacun des films qu’ils ont vus. Au départ, ces commentaires n’étaient destinés qu’à un usage personnel.
Ce ne sont que de simples impressions qui ne reflètent que notre avis personnel, nous ne cherchons pas à écrire des analyses de films. Jusqu’en 2010, chacun de nous deux écrivait son commentaire sans voir ce qu’écrivait l’autre. Il peut donc y avoir parfois certaines redondances. A partir de 2010, l’un seul d’entre nous écrit le commentaire en tentant de faire la synthèse des deux appréciations.
Nous n’avons commencé à écrire ces commentaires qu’en 2000, ce qui explique que les films plutôt récents soient bien plus nombreux que les films plus anciens. La liste des films présents n’est donc pas représentative de l’ensemble des films que nous avons vu depuis que nous nous intéressons au cinéma. Je regrette de n’avoir pas commencé plus tôt à écrire ces commentaires.
[Ajout septembre 2020] Toutefois, au fil des ans, nous avons pu revoir bon nombre de films vus précédemment et la carence évoquée ci-dessus est moins importante.
Tous les films sont vus en version originale sous-titrée, sur grand écran.
Signification des notations :
Abandon en cours de route.
Film vu jusqu’au bout, mais l’avance rapide a pu être utilisée…
Film vu en entier mais assez décevant.
Bon film vu avec plaisir et intérêt et qui ne manque pas de qualité.
Très bon film que nous avons particulièrement aimé.
Excellent film que nous avons adoré.
Ces étoiles ne reflètent que notre appréciation d’un film et non sa qualité cinématographique pure. Nos commentaires ne peuvent bien entendu se substituer à ceux des journalistes et critiques professionnels.
Pas d’accord du tout. j’ai adoré cette bluette sentimentale et nostalgique, cette histoire d’une non-rencontre. Le scénario n’est pas hollywoodesque certes, il raconte ce que sont parfois les choses, inachevées, impossibles, mettent en relation des êtres complexes, fatigués, souvent résignés ; pour une fois, quelle bonne surprise! on n’est pas embraqué de force dans un suspense de thriller et dans ces misérables histoires de battants, de héros et de bombes sexuelles.
Quand à la penture soit-disant caricaturale de la vie de province, je suis clermontoise d’origine et je trouve le ton très juste, non sur la vie de province en général, ce qui ne veut rien dire, et qui serait bien différente vu par un jeune rocker, un étudiant, ou n’importe quel autre personnage, mais parce que le fim montre précisément ce qui est l’univers de son personnage principal. Quoi de plus émouvant que cette vielle dame à la maison de retraite, quel hommage touchant à la chansonnette sentimentale qui fait danser les vieilles, les moches, sur la nostalgie du passé, les illusions…
Ne pouvant connecter directement mon adresse mail à votre boite de commentaire je passe par cette espace pour communiquer avec vous.
Je recherche depuis quelques années un film dont quelques images me restent en mémoire, c’est un vieux film en noir et blanc, ce peut être un Buster Keaton ou un Chaplin ou un autre réal de cette époque. La scène dont je me souviens est celle d’un homme qui par timidité se lèche l’index avant de toucher ou caresser de son doigt, le mur contre lequel il s’appuie et ce à maintes reprises, un tic en quelque sorte, tentant ainsi de se décider à aller à la rencontre d’une jeune femme… j’ai chercher dans les descriptions des films que vous avez rédigées, mais rien n’indique cette scène. Pourriez vous s’il vous plaît si vous avez une idée m’orienter vers ce film. Merci d’avance et merci encore pour le boulot que vous faites dans ce blog que j’apprécie énormément.
Je crois voir la scène dont vous parlez.
Je pencherais soit pour Chaplin, soit pour Harpo Marx.
Maintenant, savoir dans quel film… Si quelqu’un a une idée…
[Edit 2019] Je relis par hasard votre question… C’est Fatty Arbuckle qui faisait cela très souvent, pas Chaplin ni Harpo…
Le film ? … probablement Back Stage
Bonjour @Bonaldi Julie – le 12 septembre 2011 à 00:31
Ne serais-ce pas « Feux de la Rampe/Limelight ». En tout cas c’ est tout à fait le genre.
Buster Keaton (Calvero’s Partner), Charles Chaplin (Calvero)
Malheureusement je ne peux pas visionner la K7, pour le moment, sinon je l’ aurais fait bien volontiers.
Au revoir.
PS : dans ce film « Edna Purviance (Mrs. Parker (uncredited)) » !
Je ne comprends pas. vous dites tous les films sont vus sur grand écran puis dans les appréciations : film vu jusqu’au bout, mais l’avance rapide a été utilisée…
Vous nous expliquerez comment vous voyez sur grand écran avec la fonction magnétoscope…
Euh… Un projecteur vidéo, probablement…
Oui, effectivement, nous utilisons un projecteur. C’est à mon avis important d’avoir une grande image (et c’est tout aussi important d’être dans le noir). Nous ne regardons jamais un film sur petit écran (d’ailleurs nous n’avons même pas de télévision).
Bravo à tous les deux pour cette excellente initiative. Découvrir un film par jour permet d’explorer l’histoire du cinéma sans même s’en rendre compte. Quand, comme moi, on n’y connaît pas grand-chose, vos courts résumés et commentaires sont un format idéal d’initiation. Bonne continuation !
Merci beaucoup! Vos commentaires sont très instructifs, et m’aident beaucoup pour mon histoire des Arts 🙂
Je prépare une programmation cinéma « ADDICTION à l’œuvre » avec Les Inrocks.
Je me sers d’un de vos textes concernant Shanghai Gesture.
Comment voulez vous apparaître ? (L’Oeil sur l’Ecran, films.blog.lemonde)
Le texte dont je me sers
« Le film est adapté d’une pièce de John Colton qui avait connu un grand succès à Broadway dans les années vingt. C’est un sujet parfait pour Sternberg qui peut revenir ainsi à cet exotisme sensuel qu’il sait si bien mettre en scène. L’atmosphère est très forte, énigmatique, ambigüe, avec de constantes allusions à une certaine dépravation et une corruption que l’affairisme des occidentaux ne fait qu’amplifier.
On peut se demander comment un film comme The Shanghai Gesture a pu passer le cap de censure. Avec toute cette dépravation exotique, l’érotisme sous-jacent, la drogue (certes non montrée), les femmes en cages vendues aux marins, le film aurait du être refusé mille fois. D’ailleurs, avant le film de Sternberg, Will Hays et le Production Code auraient refusé pas moins de 30 projets d’adaptation de la pièce de John Colton ! »
Bonjour,
Je vous autorise à utiliser cet extrait.
Sur support papier, merci d’indiquer la source en précisant « L’Oeil sur l’écran ».
Sur support informatique, merci de placer en outre un lien vers https://films.oeil-ecran.com
ce qui donnera :
L’Oeil sur l’Ecran
Merci.
Bien le bonjour à vous, j aime beaucoup votre blog.
je vous ai copié sur le style, pourrais je mettre des liens sur mon blog en direction de vos fiches, cordialement merci, bon film
Je suis plus en accord avec elle qu’avec lui ! 😉
Merci d’abord pour vous, vous m’avez beaucoup aidée à comprendre les films qui m’intéressent dans mon étude comme étudiante en Master : Littérature et Cinéma à l’Université Sultan Moulay Slimane (Maroc). Vraiment, c’est très généreux de votre part, j’ai appris beaucoup de choses qui m’échappent dans l’analyse ou l’étude des positions de la caméra, les prises de vues, les plans, etc. Merci infiniment.
Je voudrais vous remercier pour toutes ces critiques gratuites, offertes à tous, toujours empreintes de justesse, d’un éclectisme ébourrifant et sans parti-pris sectaire.
Quel appétit d’ailleurs vous avez !
Je vous remercie particulièrement de m’avoir fait découvert la Princesse des Huîtres qui est effectivement un bijou burlesque.
Je vous conseille pour ma part une perle du cinéma muet, issu d’une étrange expédition à la recherche des Aryens :
Grass, le Combat d’une Nation pour la Vie 1925 de Merian Cooper & Ernest Schoedsack
Il raconte les exploits Homériques auxquels devaient se livrer les peuples des montagnes Perses lors des transhumances annuelles. (torrents glacés, montagnes de nuit, etc)
Merci pour ce retour et pour le conseil. Je n’ai pas vu ce film Grass, le combat d’une nation, j’ignorais même que Merian Cooper et Ernest Schoedsack avaient réalisé des documentaires au début de leurs carrières (d’après ce que j’ai lu, il s’agit de leur premier film). Je ne manquerait pas de le voir dès que j’en aurais l’occasion. Il n’est pas facilement accessible, me semble t-il…
Une remarque qui n’a rien à voir avec le cinéma: attention aux liens pointant sur les sites des commentateurs, les adresses de certains blogs mourant de leur belle mort ne sont pas perdues pour tout le monde… voir « ramiel » dans les commentaires sur Existenz!!
Bonne journée.
Merci !
Je suis certain qu’il y en a d’autres mais c’est très fastidieux à vérifier. Il faudrait que je regarde s’il existe un outil pour cela (cela m’éviterait de m’en programmer un moi-même…)