4 octobre 2009

J’ai toujours rêvé d’être un gangster (2007) de Samuel Benchetrit

J'ai toujours rêvé d'être un gangsterElle :
(pas vu)

Lui :
Filmé en noir et blanc, dans des décors souvent très graphiques, J’ai toujours rêvé d’être un gangster a une forme très travaillée, sans doute un peu trop. Le film reprend la formule des films à sketches des années soixante pour nous présenter quatre variations autour du thème du gangster raté ou à la retraite, l’une des saynètes étant un face à face entre Alain Bashung et Arno qui rappelle étrangement Jarmusch (1). L’ensemble ne manque pas d’humour mais n’a pas l’épaisseur que l’on aurait souhaitée. Samuel Benchetrit cherche beaucoup trop à montrer qu’il a du style, certains de ses plans sont admirables mais il appuie beaucoup trop fort sur la pédale… Ses sources d’inspirations sont visiblement nombreuses, trop nombreuses sans doute et trop disparates car le résultat manque un peu de cohérence et reste assez loin des modèles.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Anna Mouglalis, Edouard Baer, Jean Rochefort, Laurent Terzieff, Jean-Pierre Kalfon, Bouli Lanners, Serge Larivière, Alain Bashung
Voir la fiche du film et la filmographie de Samuel Benchetrit sur le site IMDB.

(1) L’une des scènes mémorables de Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch est un face à face entre Iggy Pop et Tom Waits dans un café alors qu’ils ont tous deux arrêté de fumer.

3 réflexions sur « J’ai toujours rêvé d’être un gangster (2007) de Samuel Benchetrit »

  1. C’est amusant: sur mon propre blog, j’ai failli évoquer ce film, pourtant inconnu de moi, en écrivant une mini-biographie de Bouli Lanners, un acteur que je viens de découvrir au cinéma.

    Je note ici que ce « gangster fantasmé » a un entourage très fréquentable. Pas sûr que ça me donne envie de voir le film pour autant… pas tout de suite, en tout cas…

  2. Le sketch avec Bouli Lanners et Serge Larivière est à mon (humble) avis le meilleur moment du film. Le tandem kidnappe une adolescente suicidaire. L’idée de départ est excellent surtout que nos deux compères ne cessent de se quereller comme un vieux couple mais hélas le réalisateur ne parvient pas à la faire évoluer.

    D’ailleurs, j’ai lu que cette histoire était seule à la base du film au départ. Ne parvenant pas à la développer, Samuel Benchetrit a eu l’idée de faire un film à sketches.

  3. Benchetrit a dit qu’il n’avait jamais vu Coffee and Cigarettes avant de tourner son film. C’est pas un peu bizarre !!? Le plus cocasse c’est que dans cette scène Arno reproche à Bashung de lui avoir piqué une chanson, et lui il pompe à plein sur Jarmusch !!

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