16 décembre 2017

Retour vers le futur (1985) de Robert Zemeckis

Titre original : « Back to the Future »

Retour vers le futurL’adolescent Marty McFly a pour ami un scientifique excentrique qui a mis au point une machine à voyager dans le temps sous la forme d’une voiture aux lignes futuristes. A la suite d’un concours de circonstances, c’est Marty qui va l’utiliser et se retrouver propulsé en 1955, avant sa naissance…
Ecrit par Bob Gale et Robert Zemeckis, Retour vers le futur ne put trouver de producteur intéressé qu’après le succès de A la poursuite du diamant vert. Ce fut finalement la société de Steven Spielberg. Le film est une comédie de science-fiction dont l’histoire est assez simple, exploitant le paradoxe le plus connu (et qui n’a toujours pas de solution satisfaisante) du voyage dans le temps : « que se passe t-il si je remonte le temps et empêche mes parents de se rencontrer ? » Accessoirement, on peut aussi y voir une réflexion sur l’importance des hasards et micro-évènements sur le déroulement de notre vie. Les personnages sont très typés, et pourtant, c’est le plus excessif qui est le plus réussi : Doc, le savant fou, est un régal. Retour vers le futur est un film bon enfant : c’est un conte, sans doute un peu mièvre par moments mais qui forme un ensemble particulièrement réussi et qui se révèle être toujours aussi amusant trente ans après sa sortie. Malgré de mauvaises critiques (surtout en France), le succès fut planétaire.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Crispin Glover, Thomas F. Wilson
Voir la fiche du film et la filmographie de Robert Zemeckis sur le site IMDB.

Voir les autres films de Robert Zemeckis chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Huey Lewis n’a pas seulement signé les deux morceaux Power of Love et Back in Time. Il fait aussi une courte apparition en président du jury du concours de musique (l’homme au mégaphone).
* Plus que tout autre, Retour vers le futur est le film qui a boosté la vogue alors naissante du skateboard.
* Initialement, la machine à voyager dans le temps devait être un… réfrigérateur. L’idée fut abandonnée par crainte que des enfants n’essaient de s’enfermer à leur tour dans un réfrigérateur pour les imiter. Sage décision…

Retour vers le futur
Christopher Lloyd et Michael J. Fox dans Retour vers le futur de Robert Zemeckis.

Retour vers le futur
Christopher Lloyd dans Retour vers le futur de Robert Zemeckis.

Retour vers le futur
Michael J. Fox et Christopher Lloyd dans Retour vers le futur de Robert Zemeckis.

La trilogie :
Retour vers le futur (Back to the Future) de Robert Zemeckis (1985)
Retour vers le futur 2 (Back to the Future II) de Robert Zemeckis (1989)
Retour vers le futur 3 (Back to the Future III) de Robert Zemeckis (1990)

5 réflexions sur « Retour vers le futur (1985) de Robert Zemeckis »

  1. Bonjour « Elle », bonjour « Lui »… je n’étais pas encore tout à fait ado quand le film est sorti et, de mémoire, je n’ai vu que le troisième épisode au cinéma. J’ai découvert les autres plus tard, mais je crois que je parlerai quand même de film générationnel. On a tous en nous quelque chose de Marty McFly. Ou de Doc. Ou des deux.

    Quand j’ai revu ce film, je me suis rendu compte que j’avais complètement « zappé » la question du nucléaire, pourtant abordée de front ici. Nom de Zeus !

    Merci pour cette chronique et belle fin d’année à vous deux.

  2. Euh, je ne vois pas vraiment non plus… vous voulez parler des Libyens qui cherchent à fabriquer une bombe ? C’était effectivement le cas dans les années 80.

    A moins que vous ne vouliez parler de cette première version du scénario qui utilisait l’énergie d’un test de bombe atomique dans l’ouest des Etats-Unis (au lieu de l’éclair de la foudre). Cette version de la fin a été écartée car trop chère et peu efficace : tous les autres personnages (y compris Doc) devaient tout regarder depuis une colline à plusieurs kilomètres de là. De plus après Three Mile Island, le sujet ne prêtait guère à la rigolade.

    Sur YouTube, il y a une belle version animée de ce storyboard :
    https://www.youtube.com/watch?v=wszua6SvUlo

  3. Le bal et le solo de guitare qui va inspirer Chuck Berry, idée très amusante.
    Les épisodes 2 et 3 sont plus laborieux, si ma mémoire est bonne.

  4. La « voiture » permettant le voyage dans le temps m’a grandement rappelé la merveilleuse machine, infiniment plus poétique que technologique, mais tout aussi efficace, imaginée par George Pal, dans son film « La machine à explorer le temps (1960) », inspiré par le merveilleux roman de H-G Wells. Ce film est par ailleurs aussi chroniqué sur ce blog.
    Dans l’agréable divertissement familial de Zemeckis, j’ai particulièrement apprécié quelques traits d’humour rudement bien trouvés, par exemple celui-ci: en 1955, quand un homme demande à Marty qui est le président des USA 30 ans plus tard, et que celui-ci répond « Ronald Reagan », l’homme s’esclaffe: « L’acteur ??? » Or on vient de voir sur la place centrale, à l’affiche du cinéma « Essex », un (vrai!) film de 1954, avec Reagan et Barbara Stanwyck. Au début du métrage, les observateurs auront peut-être remarqué que ce cinéma, en 1985, juste en arrière-plan du baiser de Marty à sa copine, passait « Orgy american style »… il avait été recyclé en salle spécialisée X… une des nombreuses (fines) allusions à la déliquescence des moeurs en 30 ans!
    J’ai aussi bien aimé le clin d’œil à Harold Lloyd, avec le savant fou suspendu à l’horloge.
    Oui vraiment, ce film regorge de trouvailles, que l’on ne repère pas forcément à la première vision.

  5. La mode du skateboard date de bien avant ce film. En 1978, il y avait eu un beau nanard bien français, Trocadéro bleu citron, qui raconte les aventures de jeunes adolescents pratiquants le skateboard autour du Palais de Chaillot. Je crois que ce film est profondément nul.

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