11 décembre 2016

La Bataille de la planète des singes (1973) de J. Lee Thompson

Titre original : « Battle for the Planet of the Apes »

La Bataille de la planète des singesAmérique du Nord 2670. Un professeur orang-outan raconte comment César, vingt-sept ans après le soulèvement des singes (soit en 2017), a du faire face à son général Aldo (1), un gorille belliqueux qui désirait en finir avec les humains… Le quatrième opus devait être le dernier mais la tentation était trop forte pour la Fox d’en faire un petit dernier avant de commencer à décliner le thème en série TV. Comme précédemment, le scénario est très simple, les personnages sont très typés. La bataille annoncée par le titre est à la hauteur du budget, c’est-à-dire réduite et un peu ridicule. On a la sensation en regardant ce film que le filon a été exploité par la Fox jusqu’à la corde. Ce fut une bonne affaire pour la fox car, si chaque film a rapporté moins que celui qui le précédait, tous les cinq ont été largement bénéficiaires.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Roddy McDowall, Claude Akins, Natalie Trundy, Lew Ayres, Paul Williams
Voir la fiche du film et la filmographie de J. Lee Thompson sur le site IMDB.

Voir les autres films de J. Lee Thompson chroniqués sur ce blog…

(1) Dans le 3e opus, Zira avait raconté que son peuple vénérait la mémoire d’Aldo qui avait initié le soulèvement des singes contre les humains. Bizarrement, le 4e opus montrait le soulèvement mené par César et non Aldo (seul un personnage très secondaire se prénommait Aldo) et l’Aldo de ce 5e opus n’est de toute évidence pas celui du récit de Zira. Ceci dit, avec le paradoxe temporel engendré par le retour de Zira et Cornelius dans le passé, on peut toujours dire que l’on est dans une réalité alternative…

La Bataille de la Planète des singes
Paul Williams, Roddy McDowall et Austin Stoker dans La Bataille de la planète des singes de J. Lee Thompson.

Tous les films :
A) Cinq films de 1968 à 1973 :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (1968) de Franklin J. Schaffner
Le Secret de la planète des singes (Beneath the Planet of the Apes) (1970) de Ted Post
Les Évadés de la planète des singes (Escape From the Planet of the Apes) (1971) de Don Taylor
La Conquête de la planète des singes (Conquest of the Planet of the Apes) (1972) de J. Lee Thompson
La Bataille de la planète des singes (Battle for the Planet of the Apes) (1973) de J. Lee Thompson.

B) Nouvelle adaptation du roman :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (2001) de Tim Burton.

C) Série « Reboot » :
La Planète des singes : Les Origines (Rise of the Planet of the Apes) (2011) de Rupert Wyatt
La Planète des singes : L’Affrontement (Dawn of the Planet of the Apes) (2014) de Matt Reeves
La Planète des singes : Suprématie (War for the Planet of the Apes) (2017) de Matt Reeves.

Une réflexion sur « La Bataille de la planète des singes (1973) de J. Lee Thompson »

  1. Ce cinquième opus est celui qu’on regrette d’avoir vu. Ce qui peut résumer cette mauvaise affaire : on y voit, entre autres désolations visuelles et scénaristiques, une terre interdite mythique pour les singes civilisés (censé être irradiée et détentrice de trésors archéologiques fabuleux) mais en fait elle ressemble au terrain vague d’a côté, celui que nos parents interdisaient aux pre ado, et où ceux-ci allaient quand même jouer à des batailles de sabres de bois. En fait ce serait pour des pre ado de temps très tres reculés du 20eme siècle, car ceux d’aujourd’hui ont des exigences de scenario infiniment plus élevées, que ce soit pour le baston ou pour l’affrontement des idéologies. En résumé : l’ opus 1 est un chef d’oeuvre, à voir et à revoir. L’opus 2 dégrade le précédent (aussi on peut le voir ou pas). L’opus 3 vaut un bon téléfilm bien tourné, sympa avec un propos intéressant. L’opus 4 est plutôt politiquement incorrect pour l’époque, certes édulcoré sur la fin, mais surtout c’est celui qui va inspirer sans doute les scenarios des « reboots » des années 2010. A voir donc. L’opus 5 : surtout évitez le, il ne vaut rien, ni pour la vue ni pour les idées, et il est tellement bête (pas singe d’avant, pas singe savant, rien que très bête).

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