19 janvier 2014

Le Gamin au vélo (2011) de Jean-Pierre et Luc Dardenne

Le gamin au véloCyril est un jeune garçon de 12 ans qui n’a qu’une idée en tête : retrouver son père qui l’a placé dans un foyer. Il rencontre Samantha qui tient un salon de coiffure et accepte de le prendre avec elle, le week-end… Trois ans après Le Silence de Lorna, les frères Dardenne poursuivent dans la voie d’un cinéma moins marqué par une forme brute et percutante tout en restant puissant. L’histoire est assez forte à l’image de l’obstination de ce garçon qui refuse de croire les explications qu’on lui a données, qui refuse même les faits. Le déroulement ne laisse aucun temps mort, avalant parfois quelques ellipses habiles. La force de l’ensemble vient aussi de l’interprétation, y compris et surtout dans les moments avec pas ou peu de paroles. La musique vient souligner quelques scènes, ce qui assez habituel chez les frères Dardenne. Le gamin au vélo est indéniablement émouvant.
Elle: 5 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Thomas Doret, Cécile De France, Jérémie Renier
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Pierre et Luc Dardenne sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Jean-Pierre et Luc Dardenne chroniqués sur ce blog…

3 réflexions sur « Le Gamin au vélo (2011) de Jean-Pierre et Luc Dardenne »

  1. Bonsoir « Elle », bonsoir « Lui »,

    Un petit commentaire puisque vous parlez d’un film que j’ai vu… il y a déjà un petit moment. J’en garde un excellent souvenir, en réalité, même s’il est aujourd’hui assez flou. Le tandem Thomas Doret / Cécile de France m’avait paru fonctionner parfaitement et la complicité de Jérémie Renier est un vrai plus, je crois.

    Je dis « je crois », car c’était mon premier Dardenne. Je n’en ai pas vu d’autre pour l’instant. J’avais lu à l’époque que c’était leur film le plus « lumineux ». Il m’avait fait du bien, de mémoire, comme l’espoir que, dans une certaine noirceur, il y a toujours un peu de lumière possible.

    Bonne soirée à tous les deux et merci pour vos nombreuses chroniques. Je suis discret, mais je vous lis encore avec une relative assiduité.

  2. Bonjour Martin et merci pour ce petit mot.
    Sans doute peut-on dire que c’est le plus lumineux. Mais pour moi, leurs 3 derniers films sont surtout moins austères et durs dans leur forme. Pour simplifier, je dirais que le frères Dardenne semblent être moins à la recherche de faire des films « coup de poing », percutant autant par leur forme que par leur fond, ce qui était beaucoup.

  3. C’est la première fois qu’ils utilisent une musique de fond, si je ne me trompe pas. J’avais des frissons d’émotions à chaque fois que surgissait un extrait du Concerto
    n°5 de Beethoven subtilement intégré au film. Vraiment très beau film.

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