19 juin 2012

Tamara Drewe (2010) de Stephen Frears

Tamara DreweDans un petit village du Devon, un auteur célèbre de romans policiers et sa femme accueillent en chambres d’hôtes des écrivains qui ont besoin de calme pour écrire. Le retour au village de la belle Tamara Drewe va perturber quelque peu la quiétude de ce havre de paix… L’anglais Stephen Frears adapte ici un roman graphique de Posy Simmonds. Le film a de forts accents de comédie mais il est bien plus que cela. Tamara Drewe n’est pas le personnage principal, c’est même le moins intéressant et le moins approfondi. Le film repose plutôt sur une bonne demi-douzaine de personnages très variés qui se révèlent peu à peu par un jeu subtil d’attractions croisées. Il y a beaucoup d’humour, subtilement entremêlé à des réflexions plus existentielles. La forme est assez enthousiasmante avec une élégance de construction très britannique (cette élégance que le cinéma américain ne parvient presque jamais à atteindre). L’image est, elle aussi, très travaillée, avec des filtres appliqués suivant les quatre saisons qui structurent le récit. Tamara Drewe est un film parfaitement équilibré que l’on déguste avec une certaine volupté.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Gemma Arterton, Roger Allam, Bill Camp, Dominic Cooper, Luke Evans, Tamsin Greig, Jessica Barden
Voir la fiche du film et la filmographie de Stephen Frears sur le site IMDB.

Voir les autres films de Stephen Frears chroniqués sur ce blog…

Remarque :
Le roman de Posy Simmonds est librement inspiré du roman de Thomas Hardy « Loin de la foule déchaînée » qui a déjà été adapté au cinéma par John Schlesinger en 1967.

Tamara Drewe (2010) de Stephen FrearsLuke Evans et Gemma Arterton dans Tamara Drewe de Stephen Frears.

Tamara Drewe (2010) de Stephen FrearsRoger Allam dans Tamara Drewe de Stephen Frears.

2 réflexions sur « Tamara Drewe (2010) de Stephen Frears »

  1. La première demie heure tourne un peu en rond, mais l’arrivée de Tamara nous réveille un peu. Pas vraiment de quoi se lever la nuit pour le regarder une deuxième fois. Deux étoiles aurait suffit.

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