16 septembre 2009

Copie conforme (1947) de Jean Dréville

Copie conformeElle :
(pas vu)

Lui :
Lorsqu’un cambrioleur de haut vol découvre qu’il a un sosie parfait en la personne d’un paisible employé de bureau, il décide de l’employer pour se forger des alibis. Copie Conforme est l’occasion pour Louis Jouvet de s’amuser à jouer plusieurs rôles à la fois, non seulement le cambrioleur et son sosie mais aussi les différents personnages qu’il utilise pour accomplir ses forfaits. Il s’y donne à cœur joie et c’est un plaisir de le voir se transformer et donner tant de crédibilité à des rôles si différents. A ses côtés, Suzy Delair donne beaucoup de vie à son personnage (à noter également la présence du tout jeune et discret Jean Carmet). Les dialogues sont assez enlevés et l’humour est permanent. Copie Conforme est une comédie policière qui reste très plaisante.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Louis Jouvet, Suzy Delair, Annette Poivre, Jean Carmet
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean Dréville sur le site IMDB.

5 réflexions sur « Copie conforme (1947) de Jean Dréville »

  1. Vous renseignez (comme le site IBDM) l’année 1947 pour ce film. C’est une erreur : il est de 1946, mais est sorti sur les écrans le 2 juillet 1947.

  2. @MartinK : non ce n’est pas la honte… ce qui serait la honte, c’est de refuser d’en voir parce que c’est vieux ou quelque chose du genre ! 😉 Louis Jouvet est un acteur fabuleux, aucun de ses rôles ne passe inaperçu : en premier, je dirais de regarder Hôtel du Nord, Quai des Orfèvres ou Drôle de Drame. Même s’il préférait le théâtre, il a marqué le cinéma français.

    @Roegiest : Oui, effectivement, les dates de tournage sont quelquefois assez différentes de celles de première sortie sur les écrans. Depuis le début de ce blog, j’ai pris le parti de mentionner (sauf cas extrême) l’année de sortie.

  3. Je savais qu’il avait fait du cinéma, mais c’est vrai que j’ai plus l’image de lui en comédien de théâtre.

    Je vais essayer de me rattraper. Merci pour vos conseils.

  4. JOUVET EST UN AUTRE

    Sorti deux ans avant « Entre 11 H et minuit », le film de Dreville souffre de la comparaison d’avec celui de Decoin. Le même Jouvet, le même Jeanson, un même thème. Mais rien de conforme. La copie du second est supérieure. Dréville choisit la franche comédie, quand Decoin s’égare consciemment dans les méandres de l’imbroglio au risque de lâcher et perdre ses personnages.
    N’empêche que voilà qui est rudement bien mené, et que le père Jeanson s’en donne à cœur joie et que Monsieur Jouvet se débouble à (pour notre) plaisir.
    Plus que la gémellité le cinéma français d’alors aime les personnages à moult facettes. Aucun doute l’admirable Etrange Mr Victor de Grémillon a fait école. Mais là, lequel, de Dupon ou d’Ismora préfère la belle Coraline(Delair) ? Et le spectateur ?
    Parmi les seconds rôles, un petit maigrelet palot aux cheveux noirs hirsutes. Un regard, un geste on «sent» la présence décalée. Ce jeune acteur s’appelle Jean Carmet.

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