30 août 2008

The two Jakes (1990) de Jack Nicholson

Titre canadien  : « Piège pour un privé »

The two JakesElle :
(pas vu)

Lui :
Jack Nicholson se met lui-même en scène pour cette suite (16 ans après) à Chinatown. Hélas Nicholson n’est pas Polanski et sa mise en scène, tout en étant techniquement sans défaut majeur, nous paraît sans âme et The Two Jakes n’a pas cette atmosphère qui aurait pu le sublimer. Il ne reste donc que l’histoire, embrouillée à souhait mais finalement assez simple et pas bien passionnante, impression qui tourne à la déception vers la fin du film. Jack Nicholson est pourtant convaincant dans son rôle de privé, l’acteur étant certainement l’un des plus aptes à prolonger l’esprit des films noirs des années 40. Assez mal définis, les seconds rôles sont plus fades, nous sommes par exemple loin des meilleures prestations d’Harvey Keitel. Un troisième film était prévu : Chinatown traitait de l’eau dans les années 30, The Two Jakes des forages de pétrole dans les années 40, Cloverleaf aurait du traiter des dégâts dus à la construction des autoroutes dans les années 50. Le film ne vit jamais le jour.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Jack Nicholson, Harvey Keitel, Meg Tilly, Madeleine Stowe, Eli Wallach
Voir la fiche du film et la filmographie de Jack Nicholson sur le site IMDB.

Une réflexion sur « The two Jakes (1990) de Jack Nicholson »

  1. A sa sortie, quand je l’ avais vu au cinema, mon impression était celle de l’Oeil sur l’Ecran. Trop foutraque. Je l’ai revu maintenant avec la possibilité de l’arrêt sur image et du retour en arrière : cela aide à suivre à mesure que les péripéties s’enchaînent, et il me parait mieux : un bon film de détective avec énigme labyrinthique, à tiroirs, et une narration elliptique. Nicholson joue très bien son personnage, filou et honnête à la fois, intéressé mais moral. Le film a le style du genre, dont il respecte l’esprit ironique, la prise au sérieux des enjeux et, comme dans « le Grand Sommeil », le côté imbroglio presqu’impossible à démêler. Finalement, je l’ai trouvé pas mal du tout, même s’il n’a pas la perfection glacée de « Chinatown », lequel respectait tous ces codes mais arrivait à être limpide, un paradoxe qui l’a porté à la cime de nos souvenirs, pour ce type d’histoire.

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