14 janvier 2008

eXistenZ (1999) de David Cronenberg

ExistenzElle :
(pas vu)

Lui :
Je n’ai pas vraiment d’attirance pour les films d’horreur mais je tenais à voir ce que Cronenberg avait à nous dire sur la réalité virtuelle. Eh bien, le cinéaste que l’on présente parfois comme visionnaire ne nous expose ici qu’une suite de lieux communs qui semblent surtout un prétexte pour tourner le genre de scène qu’il affectionne. La démarche de Cronenberg me semble surtout opportuniste avec eXistenZ, un peu à l’image de l’utilisation des lettres capitales dans le titre.
Note : pas d'étoiles

Acteurs: Jennifer Jason Leigh, Jude Law, Ian Holm, Willem Dafoe
Voir la fiche du film et la filmographie de David Cronenberg sur le site imdb.com.

Voir les autres films de David Cronenberg chroniqués sur ce blog…

7 réflexions sur « eXistenZ (1999) de David Cronenberg »

  1. Je déclare la guerre… aux répliques cassantes et aux humeurs sèches. 🙂
    Bon, d’accord, je déclare pas la guerre, c’est pas ma came. Mais quand même, « opportuniste » euh… Je trouve ça vraiment déplacé comme procès d’intention sur un auteur de cet engagement-là. D’un point de vue carriériste, « Crash », « Le festin nu », « Existenz », et bien d’autres, sont des films qui ont fait 3 entrées, et autant dire que c’était couru d’avance. D’un point de vue créatif, Cronenberg creuse dans « Existenz » plus singulièrement ce qu’il a proposé dans « Videodrome ». Bref, il poursuit son chemin propre, comme tout artiste. « Existenz » répond, dans le fond, à une logique qui lui est particulièrement intime.
    Je ne cherche pas à vous convertir. Mais disons que je me souhaite simplement d’avoir le courage d’écrire vraiment sur son travail. Qui sait, même si vous ne l’aimez pas, et c’est bien votre droit, vous l’accablerez moins.
    Je suis désolé pour mon propre ton, je peux avoir l’air de faire la leçon, mais ce n’est vraiment pas le but. 😉

  2. Merci pour ce commentaire.
    Il est vrai que mon commentaire est un peu sec mais je pensais pouvoir me le permettre car ce film a, me semble t-il, beaucoup de critiques élogieuses. Je suis d’ailleurs surpris que vous disiez qu’il n’a fait que 3 entrées.

  3. Je comprends : au sens de l’impression critique générale, vous n’êtes certainement pas en train de tirer sur une ambulance !… Et c’est vrai que ça énerve quand on ne sent pas du tout en accord avec cette « unanimité » relative. En même temps, je vous avoue ne pas avoir lu grand chose de vraiment intéressant sur ce film dans la presse. C’est un film difficile, je crois, et il bénéficierait sans doute d’une mise en bouche un peu plus sérieuse de la part des « pros ».
    Et puis, je dois bien admettre que je manque parfois de légèreté 😉
    Je précise aussi que pour les films nord-américains, diffusés internationalement, je ne raisonne pas sur la France, puisque c’est, au regard de l’investissement, au niveau interne et/puis mondial que ça se joue pour eux. Au niveau Français, eXistenZ a eu une carrière française bien plus honorable que d’autres films de Cronenberg si mon souvenir est correct. Mais cela n’en fait pas encore un film « rentable ». Cela reste un risque. Même pour Cronenberg. Même à son niveau de renommée. Quand ça se plante grave, beaucoup de temps se perd ensuite pour monter le film suivant. Mais peut-être pouvait-on espérer qu’eXistenZ ne perdrait pas trop…
    Bon ben, maintenant je vais arrêter de me faire du souci pour Cronenberg ! Et je vous dis à bientôt 🙂

  4. Le mélange entre l’organique et le mécanique reste quand même remarquable, dans ce film de Cronenberg qui n’est pas son meilleur, évidemment, mais qui est fascinant par ses inventions, à cet égard. Cela rappelle la poésie de Michel Butor voyant des gnomes qui s’affairent dans des forges fumantes et vrombissantes pour faire naître le printemps (mais ils travaillent au coeur de l’hiver), ou, inversement, les photographies d’intérieurs d’usines de David Lynch qui font des vieilles machines des symbioses entre l’organique et la machine, entre le naturel et l’artificiel. (J’en parle sur mon blog, si je puis me permettre.) Or, les images électroniques ont elles aussi un air vivant qui repose sur l’illusion.

  5. le film ne pas passionné car toute au long je ne comprener pas! il ni a que vaire la fin kon comprend se qui donne un suspésse imcroyable je suis rester devant le film car jété intrigué de savoir la suite ! je pence tt de méme que c un bon film é l’un des plus bizard de tte notre éxistenz ^^ merci

  6. Curieusement j’ai trouvé le film très passionnant, et le plus réussi des film de Cronnenberg.
    Il reste un jeu, une fiction, mais on a toujours envie de voir la scène suivante

  7. En fait, ce film m’a surtout paru vain. C’est-à-dire n’ayant pas vraiment de but, d’intention. Je ne vois pas où serait le militantisme dans l’enfilade de ce qui était alors des lieux communs de jeux vidéos et des clichés sur le mélange entre vie réelle et « réalité virtuelle ». Même à son époque, ce film était assez décevant, car sans audace, sans dimension visionnaire.

    Et puis franchement, arrivé à la fin, si l’on repense le film à rebours, on ne peut que voir des dizaines d’incohérences. C’est gênant. Il est donc même « mal fagoté », pour un film ayant un tel propos. Je me demande dans quelle mesure Cronenberg a réellement cru à son film, dans quel mesure il répondait à une commande en faisant le minimum syndical.

    Je me souviens bien de ce sentiment en sortant de la salle : « tout ça pour ça ? »

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