9 septembre 2007

La valise (1973) de Georges Lautner

La valiseElle :
Comédie bien mince et poussive. Les gags sont éculés et les acteurs ne parviennent pas à relever le niveau.
Note : 2 étoiles

Lui :
Film décevant. Dans cette histoire d’agent secret transporté dans une grande valise diplomatique, le comique est surtout un comique de situation, hélas assez répétitif. Cette comédie repose de tout son poids sur trois acteurs qui sont ici à l’image du film, bien moyens.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Mireille Darc, Michel Constantin, Jean-Pierre Marielle
Voir la fiche du film et la filmographie de Georges Lautner sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Georges Lautner chroniqués sur ce blog…

3 réflexions sur « La valise (1973) de Georges Lautner »

  1. la valise reste il est vrai un film assez faible au niveau cinématographique, et pourtant tellement osé qu’il serait aujourd’hui tout simplement interdit. hymne à l’amour entre les peuple sans être manichéen, ce film a même franchement gonflé, bien plus que rabbi jacob (73 lui aussi) en réussissant a faire rire sur ses sujets grave. Jean-pierre marielle est génial en juif désespéré et raleur, constantin est il est vrai assez fade et Galabru en onasis libidineux excellent. La musique, tout à fait subtil, berce le tout. Les gag sont peu nombreux mais il existe (scène des confidences sur l’oreiller, scène de la SPA, et les dialogue entre contantin et marielle jaloux). Pour info, le film fut trés mal accueilli par la critique et Lautner recevra des menaces des faucons israéliens.

  2. La Valise sortie en pleine guerre du Kippour délivre un message humain symbolisant la liberté de disposer enfin de soi-même en qualité d’individu libre et sensitif gommant l’architecture d’Apparatchiks épuisés par les missions intensives.

    L’égyptien, le Juif, le Français en plein conflit épurent leurs contraintes nationalistes en se retrouvant sur la plus belle des longueurs d’ondes, celle de l’amour. Ils aiment une seule et même personne indispensable à la survie de leur nouvelle communauté mise en lumière par les sens.

    La stabilité de ce nouveau groupe est sauvegardée par une lucidité féminine entretenant la continuité d’une équipe privant ses nouveaux composants d’une décision finale. Il n’y a pas d’heureux élu, Au fil des rencontres les prétendants augmentent. C’est une notion d’aspirants en expansion toujours engrengé par un investissement corporel féminin d’extrême nécessité.

    Par l’intermédiaire de compétitions amoureuses de nouveaux amis rivalisent d’ingéniosité pour s’accaparer le cœur de la belle. Ce processus curieusement draine de la solidarité, consolide une équipe formée par la conscience de soi loin de manipulateurs planqués.

    Le cœur crée de l’aventure, de l’incertitude dans un climat compliqué ou une trinité Arabe, Juive et Franchouillarde se toise dans un premier temps en n’utilisant qu’un règlement intolérant uniquement basé sur l’approche individuelle patriotique.

    La seule voie commune à tous est l’amour, celui qui ronge tout en réunissant. Les sensations sont communes, les actions le caractérisant parfois extrémistes, c’est ce qu’il faut pour enfin vivre et surtout ressentir une note à l’unisson.

    La valise est loin d’être une comédie insignifiante, elle masque dans ses soutes une philosophie voyageant incognito.

    Si Dante Alighieri avait la possibilité de visionner ces simples images il serait satisfait de contempler les compétences d’Eros livrant à des terriens divisés par leurs endoctrinements un territoire offrant les mêmes émois.

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