27 janvier 2007

Au-delà de la gloire (1980) de Samuel Fuller

Titre original : The Big Red One

Au delà de la gloireElle :
Film de guerre psychologique. Pendant la 2ème guerre mondiale, les quatre rescapés d’une brigade américaine parcourent l’Europe pour accomplir leur mission. Ce qui compte ici, en dehors des exploits militaires, ce sont les relations psychologiques et humaines tissent entre eux et avec les autochtones et même leurs ennemis. Samuel Fuller cherche à montrer l’absurdité de la guerre, l’endurcissement des hommes et les ordres qu’ils accomplissent mécaniquement.
Note : 4 étoiles

Lui :
Ce film nous narre le long et mouvementé parcours d’un sergent et de ses quatre hommes pendant la seconde guerre mondiale. Fuller a voulu nous raconter toute la guerre de 1942 à 45, ce qui engendre une certaine confusion. Je trouve aussi que l’on a un peu du mal à cerner les motivations de Samuel Fuller. Est-il fasciné par la guerre (ou plus exactement par les rapports qui s’instaurent entre les hommes en temps de guerre) ou désire t-il montrer les affres et les souffrances que la guerre engendre ? Je penche pour la première solution. Malgré certaines scènes qui semblent exagérées et donc uniquement destinées à faire des plans de cinéma, l’ensemble est bien ficelé. Il faut enfin savoir que ce film est souvent considéré comme quasiment autobiographique.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Lee Marvin, Mark Hamill, Robert Carradine
Voir la fiche du film et la filmographie de Samuel Fuller sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Samuel Fuller chroniqués sur ce blog…

Une réflexion sur « Au-delà de la gloire (1980) de Samuel Fuller »

  1. Projet d’une vie, mais on ne peut s’empêcher de penser que le film est inabouti, malgré un Lee Marvin grandiose et quelques scènes où on retrouve le cinéaste lance flamme (l’asile, l’accouchement dans le tank!). Pour le reste, il serait intéressant de comparer la dernière partie de ce Big Red One et l’extrardinaire (dans sa monstruosité) documentaire de la liberation du camp de Falkenau en 45, que Fuller a lui même filmée.

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