24 janvier 2007

Les blessures assassines (2000) de Jean-Pierre Denis

Les blessures assassinesElle :
Cette histoire vraie retrace le parcours tragique de deux jeunes soeurs inséparables jusque dans leur corps. La plus âgée assassine ses patrons pour une remarque sur sa tenue et entraîne sa soeur dans cette fuite en avant. Les blessures familiales et le manque d’amour la conduisent au meurtre sauvage. Cette sauvagerie intériorisée ne parvient plus à être contrôlée et finit par exploser.
Note : 4 étoiles

Lui :
Basé sur un fait divers des années 20, ce film tente de nous raconter le parcours d’une jeune bonne qui assassine ses patrons. Il nous raconte plus qu’il n’explique ce geste, et on assiste assez impuissant à la montée d’une haine, d’un amour qui se muera en folie meurtrière. La mise en scène est un peu brouillonne par moments et je ne suis pas vraiment convaincu de l’utilité d’un tel film qui, certes, se laisse regarder, mais assez passivement, totalement extérieur à l’histoire.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Sylvie Testud, Julie-Marie Parmentier
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Pierre Denis sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Jean-Pierre Denis chroniqués sur ce blog…

7 réflexions sur « Les blessures assassines (2000) de Jean-Pierre Denis »

  1. Je me souviens avoir vu ce film à sa sortie…J’ai trouvé qu’il y avait une espèce d’evidence implacable dans la montée de la violence qui habite les personnages.

    Des nouvelles de la jeune Julie-Marie Parmentier ?

    Ludovic.

  2. J’ai vu le film à sa sortie et cela a été un choc. L’histoire est d’autant plus forte que c’est tiré un fait divers réel, un documentaire sur les vraies soeurs Papin était sorti en même temps, passionnant. La plus jeune était encore vivante. Jean Genet s’est inspiré de l’histoire pour sa pièce « Les bonnes ». Sylvie Testud est sensationnelle.

  3. Un film a-t-il besoin d’une « utilité », comme vous semblez l’exiger souvent dans vos critiques ? Un film ne peut pas être tout simplement « regarder » sans que l’on s’oblige à se triturer l’esprit, juste pour se relaxer ?

  4. Je ne sais pas si nous parlons si souvent « d’utilité », j’espère que non car le mot n’est pas très joli…
    En tout cas, il n’est pas question de « se triturer l’esprit » mais un film doit être capable de générer un ressenti, des sentiments chez le spectateur. Il ne s’agit pas de refuser le fait de simplement se relaxer mais on ne peut se limiter uniquement à cela. Pour se relaxer, on pourrait faire plein d’autres choses…
    Ceci dit, il nous arrive souvent de dire d’un film que nous le trouvons « agréable à regarder » ou « divertissant » (et ce n’est pas péjoratif).

  5. ce film encensé par la critique française est un plagiat de Sister my Siter film de Nancy Meckler sorti en 94 traitant du même sujet et primé Meilleur film du Festival du film gay et lesbien de Turin en 1995 un film qui met beaucoup plsu l’accent sur l’amour et la satire sociale.

  6. Je n’ai pas vu Sister My Sister, mais pour qualifier Blessures Assassines de « plagiat », il faudrait que celui-ci ait fait sienne la ré-écriture de cette histoire. J’ai l’impression que ce sont ce sont simplement deux films traitant du même sujet.
    D’ailleurs il y en a d’autres : The Maids (1974) et Les Abysses (1963).

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