3 décembre 2006

Nikita (1990) de Luc Besson

NikitaElle :
Même constat que pour Subway, la sauce bessonienne ne prend plus aussi bien quelque quinze ans plus tard. Toujours la même musique syncopée, les mêmes postures branchées et artificielles des mauvais garçons, un scénario simple autour de la nouvelle copine du cinéaste et le tour est joué pour faire un carton au box-office. C’est intéressant de revoir de façon rapprochée ces films pour mieux s’apercevoir que sous le tape à l’oeil, ça sonne creux. Depuis qu’il nous pond des Taxis à la pelle, on a envie de s’acharner sur Luc Besson.
Note : 3 étoiles

Lui :
Tout comme Subway vu la veille, ce film montre mieux ses limites avec 15 ans de recul. Néanmoins, beaucoup des défauts de jeunesse de Subway sont absents de ce film: les personnages sont moins stéréotypés, la mise en scène est (un peu) moins tape à l’oeil, l’histoire plus fournie. Si le fond de l’histoire est seulement en partie plausible, le traitement que Besson lui applique nous place rapidement sur un autre plan. Il semble s’intéresser au processus de restructuration d’un individu (on peut penser à Orange Mécanique), et à la fragilité de cet individu. Le film reste efficace et n’est pas dénué d’humour (la scène du « nettoyeur »).
Note : 4 étoiles

Acteurs: Anne Parillaud, Tchéky Karyo, Jeanne Moreau, Jean-Hugues Anglade, Jean Reno, Jean Bouise
Voir la fiche du film et la filmographie de Luc Besson sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Luc Besson chroniqués sur ce blog…

3 réflexions sur « Nikita (1990) de Luc Besson »

  1. Contrairemment à « Subway »,c’est un film qui se revoit avec plaisir je trouve..en tout cas,ça me dérangerait pas de me le remater un de ces quatres matins. 🙂

  2. Je ne peux pas faire de rapprochement avec Subway, que je n’ai toujours pas vu. Toutefois, je peux confirmer le plaisir que j’ai eu à revoir récemment ce film, pour Anne Parillaud tout d’abord, dont c’est pour ma part le meilleur rôle, mais surtout pour Tcheky Karyo, assez éloigné des rôles de salaud caricatural qu’il a plus l’habitude de jouer ces dernières années. Son jeu est sobre et puissant.

  3. On a du mal à comprendre ce que voulait faire le réalisateur

    Si c’est un film d’action, il faudrait prendre des cours à Hong Kong
    Si c’est une comédie, cela ne fait pas trop rire
    Si c’est un film sérieux, histoire et personnages ont l’épaisseur d’une aile de papillon.
    On baille jusqu’à la fin, et à son happy end hollywoodien

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