10 novembre 2006

Masked and anonymous (2003) de Larry Charles

Masked and anonymousElle :
(pas vu)

Lui :
Resté inédit en salles en France, ce film mettant en scène Bob Dylan est une curiosité qui sera perçue certainement très différemment suivant que l’on est ou non « dylanophile ». Il faut effectivement faire preuve d’une tolérance et d’une patience certaine pour dépêtrer son message dans un tel fatras. Car le film est à l’image de Dylan : compliqué, plein de contradictions, ambigu, obscur, provocateur, enfantin par certains côtés. Le scénario est, il faut bien l’avouer, épouvantablement mauvais, co-signé par le maître lui-même sous le pseudo Sergei Petrov. Dans un pays en plein trouble révolutionnaire, un chanteur qui a eu son heure de gloire est sorti de prison pour faire un concert de charité commandé par le pouvoir. Ne faisant aucun effort, Dylan joue son personnage comme un mur, raide et sans expression, laissant plutôt parler la belle pléiade d’acteurs qui l’entoure. Mais il reste la musique : dès le début, alors que le film s’ouvre au son d’une version japonaise de « My Back Pages », on devine que la musique va être bien entendu un élément non négligeable. Le clou de tout cela reste les 6 morceaux live à l’image, 2 électriques et surtout 4 acoustiques (dont un étonnant… « Dixie » ).
Note : 2 étoiles

Acteurs: Bob Dylan, Jeff Bridges, Penélope Cruz, John Goodman, Mickey Rourke, Jessica Lange, Ed Harris
Voir la fiche du film et la filmographie de Larry Charles sur le site imdb.com.

7 réflexions sur « Masked and anonymous (2003) de Larry Charles »

  1. Votre manque total de profondeur d’esprit me choque et me désole, trouver ce scénario « épouvantablement mauvais » alors qu’il est très original (c’est sur vous avez l’habitude de vos fims décérébrés à l’américaine ou de vos séries TV surproduites,en surface,c’est compréhensible, mais pas excusable).Certes le film n’est pas dénué de défauts mais c’est un film hautement inspiré.De plus trouver le personnage qu’interprète Dylan « sans expression », est pitoyable de votre part (ainsi que votre manque d’informations, déprimant).Vous n’avez rien compris au film, d’ailleurs une de ses phrases s’adresse aux gens comme vous, ceux qui s’improvise intellectuels, qui ne comprennent que la surface des choses (je vous laisse la chercher cela fera un petit peu fonctionner ce qui vous sert de cervelle)…

  2. Sans aller jusqu’à « l’indignation » de Edy, je suis aussi en désaccord avec votre premier avis. Ce film a manifestement été très pensé dans son message, story boardé puis complètement surajouté, de manière à ce que toutes les 30 secondes on ait un choc esthétique ou verbal. La sortie de prison de dylan « Où vas-tu » -réponse : « A Roswell ! » devrait déjà être cultissime. En fait, tout le film s’adresse à un public hautement averti, éduqué et distancié de la géopolitique et de la géoculture du XXème siècle (Val Kilmer en Ostrogoth écologique, pas plus beau depuis…) …Non, vraiment, un film hautement intelligent qui sera culte et pas seulement à cause de la prestation de Zimmerman

  3. Je ne vais pas renter dans l’avis du film que pour moi est partage avec les deux bands, mais ce que je dénonce est la faute de dir eque la version de « My back Pages » est une verison espagnole!!!!!!S’il vous plait, vous etes en train de faire une critique de cinéma, vous ne pouvez pas faire un comentaire de cette nullité!!! Je suis espagnol et je vous confirme que le version est en japonais!!Pfff…

  4. Un film qui pète plus haut que son derrière. je n’ai rien compris et ce, malgré ma double maitrise lettres&arts et cinéma. Un film pas assez modeste et traité en superficie dans tous les sens. Un délire entre potes devenu réalité. Palme du plus mauvais rôle pour Pénélope Cruz. Au final, il faut faire partie de la « bande » pour comprendre. Trop cool.

  5. Décevant!
    et pourtant j’ai galéré pour trouver le DVD.
    Scénario peu captivant, photo et mise en scéne de série B…
    Dylan n’est pas un acteur…il casse son image tout au long du film.
    Bob il y a longtemps(1966) que l’on sait que tu n’es pas le nouveau Messie:)

  6. Au moins personne ne peut rester et reste indifférent! Dylan pas acteur? Alors visionné avec attention « no direction home » pour trouver une parcelle du vrai Zimmerman et là, si vous le faite avec honnêteté, vous comprendrer que le Bob est avant tout comédien depuis plus de quarante ans, il compose de disque en disque un nouveau personnage. Est ce qu’il est si difficile de comprendre, qu’il est avant tout un COMPOSITEUR.
    Quant au film, il faut être plus fin, Arnaud, et arrêter de juger, critiquer et démolir, toutes les oeuvres ARTISTIQUES, en utilisant toujours la même grille de perception, car sans être bien pointu, il est évident que le propos n’est pas aussi complaisant que ça, même pour Dylan.
    Peut-être eut-il fallu voir CE film et UN film.

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