20 octobre 2006

Virgin suicides (1999) de Sofia Coppola

Titre original : « The virgin suicides »

Virgin SuicidesElle :
Un film bien léché qui se laisse regarde mais sonne tout de même un peu creux. Une famille américaine bourgeoise et croyante composée de cinq adorables filles qui vivent en vase clos sans vraiment avoir d’amis. Aucun souci matériel et affectif. On a un peu de mal à croire que ces jeunes filles d’âges différents se fréquentent exclusivement et finissent par toutes se suicider. Sofia Coppola se fait plaisir en filmant ces adolescentes mais ne creuse pas vraiment son sujet. On aurait aimer en savoir plus sur la cause de ces destins funestes. Cette adolescence sinistre des années 70 semble très loin de moi.
Note : 3 étoiles

Lui :
Un film assez tape à l’oeil qui prétend sans doute porter un regard sur les adolescentes des années 70 mais qui, en fait, n’est qu’une litanie de poncifs et de scènes inutiles. Sofia Coppola reste en surface, préférant montrer un certain mal-être plutôt que de creuser un peu plus la psychologie de ces jeunes filles qui se referment sur elles-mêmes. La réalisatrice donne l’impression de vouloir seulement créer un climat, un climat envoûtant, empreint de mélancolie nostalgique, et inquiétant aussi puisque l’on connaît à l’avance l’issue tragique. Le succès du film montre que cela peut fonctionner… mais dans le cas contraire, on le trouve vraiment vain et plutôt long !
Note : 2 étoiles

Acteurs: James Woods, Kathleen Turner, Kirsten Dunst, Josh Hartnett
Voir la fiche du film et la filmographie de Sofia Coppola sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Sofia Coppola chroniqués sur ce blog…

2 réflexions sur « Virgin suicides (1999) de Sofia Coppola »

  1. J’aime bien ce film,pas super gai mais je trouve que c’est une bonne réussite.
    La bande originale n’est pas non plus en reste. 🙂

  2. Cahiers du Cinéma :
    Avec les moyens d’un cinéma que Sofia Coppola s’invente brillamment plan après plan, y faisant coexister les flux les plus contradictoires, le cocasse et le terrifiant, les petites trouvailles acidulées et le classicisme.

    Télérama :
    Cette mémoire plurielle et exaltée donne au film sa forme spéciale, faite de réminiscences, de rêveries, de fantasmes flous, de souvenirs reconstruits. Sofia Coppola trame, plutôt qu’un récit classique, une vaporeuse élégie

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