19 octobre 2006

La Party (1968) de Blake Edwards

Titre original : « The Party »

La party Elle :
Malgré ma ténacité et de la bonne volonté, je ne parviens pas à adhérer à l’humour de Blake Edwards et Peter Sellers. Le scénario assez mince de l’invité incongru dans une surprise-partie chic est émaillé des frasques un peu lourdes du visiteur. Malgré quelques bons gags, ce type de comique qui repose sur un héros qui n’arrête pas de faire des bourdes à répétition finit par m’agacer.
Note : 1 étoile

Lui :
Ce n’est pas le meilleur Blake Edwards à mes yeux mais il comporte quelques bons moments. Certaines scènes ne sont pas sans rappeler Tati (Playtime ou Mon Oncle notamment) avec des situations et des gags essentiellement visuels, où les paroles ne sont qu’onomatopées ou babillages. Hélas, le film comporte également quelques longueurs et la fin est exagérée et un peu ridicule.
Note : 3 étoiles (19/10/2006)3 étoiles (14/02/2024)

Acteurs: Peter Sellers, Claudine Longet
Voir la fiche du film et la filmographie de Blake Edwards sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Blake Edwards chroniqués sur ce blog…

20 réflexions sur « La Party (1968) de Blake Edwards »

  1. Je ne sais pas d’où vous sortez vous deux !
    « ce n’est pas le meilleur Blake Edwards » !!!

    Relisez Douchet, Daney, Deleuze, Bazin, Bergala, les cahiers des années 50 et 60, Trafic, réécoutez les masques et la plume des années 50 et 60, reprenez tout à zéro et arrêtez de dire des inepties. Vous êtes minables. Chacune de vos critiques vous enfonce un peu plus. Vous avez vu très peu de films, c’est évident ! Quand j’avais 10 ans, j’avais déjà vu tous les films qui sont mentionnés dans votre blog ! réagissez ! grandissez ! et enfin sachez qu’il faut avoir vu un sacré paquet de films avant de pouvoir proposer une vision du cinéma qui ressemble à quelque chose !

  2. Quand je lis de tels commentaires faits pour être particulièrement blessant, je me dis : « Quelle chance de ne pas être devenu comme cela! ».
    🙂

  3. « quelle chance de ne pas être devenu comme cela! »

    soit, mais cela vous aurait épargné de tenter de refaire l’histoire de la cinéphilie sans en avoir les moyens. Et puis c’est pas méchant. CIl faut s’enflammer pour ce qu’on aime dans la vie ! y’en a marre des demi-sels, des demi-gaulles !

    Mais quand même, quand vous dîtes du deuxième souffle qu’il se laisse regarder, on croît rêver ! Je vais tout de suite aller regarder ce que vous avez pensé de la dolce vita de federico fellini. Si je lis « oui, c’est correct, c’est pas trop mal, mais c’est quand même un peu long », je vous fait un procès.

  4. Ah, je vous reconnais : vous êtes le commentateur (quelque peu agressif) qui m’accuse de vouloir ré-écrire « l’histoire de la cinéphilie sans en avoir les moyens ».

    « L’histoire de la cinéphilie »… je dois dire que le terme m’amuse : si la cinéphilie a certes une histoire, je ne vois pas bien comment on pourrait la ré-écrire (ou même l’intérêt de vouloir la ré-écrire)…

    Il vous faudrait formuler un peu mieux votre pensée… Ceci dit, si vous voyez réellement dans ce blog une tentative de ré-écrire l’histoire de la cinéphilie, je préfère vous prévenir que je prendrais cela comme un compliment.

  5. Vous voyez, c’est quand on vous bouscule un peu que vous commencez à dire des choses pas trop mal ! Vos quelques lignes sur une éventuelle « histoire de la cinéphilie » sans doute les moins inintéressantes de votre blog.

    Je commence à vous apprécier. Et prenez-le comme un compliment, cette tentative de ré-écrire l’histoire de la cinéphilie. Je n’ai que 28 ans, mais je suis déjà peut-être un vieux con, qui se réjouit à chaque fois qu’il constate que le cinéma peut encore susciter de l’enthousiasme. Il y a d’un côté la colère (ce que vous dîtes sur certains films me fait hurler de rage, je n’ai pas encore lu ce que vous pensez de Godard car j’ai trop peur), mais de l’autre il y a le plaisir de voir que certaines personnes ont encore envie de parler de cinéma.

    Mais, par pitié, ne commencez pas vos critiques sur un ton péremptoire, exemple : « ce n’est pas le meilleur Blake Edwards » … par pitié. J’ai fait suivre cette critique à une quarantaine de personnes qui ont toutes été outrées – et le mot est faible – par le ton péremptoire que vous avez employé. Il y a des évidences en art. Celle de la réussite de ce film de Blake Edwards est indéniable. Le fait que vous ne soyez pas réceptif à l’humour du film n’a rien à voir avec le film. En disant cela, vous parlez de vous, mais pas du film.

  6. Ah, je vous reconnais : vous êtes le commentateur (quelque peu agressif) qui m’accuse de vouloir ré-écrire “l’histoire de la cinéphilie sans en avoir les moyens”.

    vous voyez, j’ai réussi mon test. J’ai écrit plusieurs textes avec une signature différente et vous m’avez reconnu. Ce qui prouve bien que derrière mes mots, il y a une identité, une touche que l’on retrouve en filigrane de textes en textes. Vous, vous pouvez écrire 3000 textes en changeant à chaque fois de signature, on aura l’impression que c’est 3000 personnes différentes qui les auront écrit. Vous n’avez pas d’identité. Vos propos sont impersonnels, infondés, incohérents. Il n’y a que votre haine du cinéma moderne (donc du cinéma tout court) – et j’entends par moderne tout ce qui appartient à la ligne rossellini-godard-kiarostami) qui à la rigueur pourrait vous permettre de vous démarquer, mais celle-ci parait tellement pédante et dénuée de consistance que ça en devient ridicule.
    Si je revois un jour à la bib Beaugrenelle de la rue Emeriau, je vous prendrai entre 4 yeux et on ira s’expliquer autour d’un bon café, je ne peux pas vous laisser dans cet état, ce serait inhumain de ma part.

    JP

  7. … et ne me répondez-pas en rebondissant facilement sur mes derniers propos. Je vous vois déjà répondre : « non merci, mais vu l’escès de fiel et d’acrimonie dont vous faîtes preuve, je me passerai bien de vos services… », ce serait trop facile. Mais bon, au point où vous en êtes !

  8. Vous n’avez pas réussi votre test du tout. Je vous ai reconnu parce que vous avez employé deux fois une phrase qui ne veut rien dire… 🙂

    Quant à la phrase « ce n’est pas le meilleur Blake Edwards » je vais la nuancer quelque peu (*) car je m’en voudrais de paraître péremptoire ou pire, pédant, car cela ne correspond pas à mon caractère.

    A ce sujet, cela m’amuse assez de vous voir imaginer ce que j’aime dans le cinéma à partir de quelques bribes. Vous ne pourrez le savoir totalement, car nous n’avons commencé à écrire des commentaires qu’en 2000 et donc tous les films que avons vu avant cette date et que n’avons pas forcément envie de revoir n’y figureront jamais…

    Mais bon, en matière de cinéma (comme en beaucoup d’autres choses d’ailleurs, c’est l’âge sans doute), je suis beaucoup plus hédoniste qu’avant. Les perceptions changent…

    (*) J’ai mis : « pas le meilleur Blake Edwards *à mes yeux* « .
    😉

  9. C’est là qu’on aimerait bien, comme dans Annie Hall je crois, voir le réalisateur sortir de la file d’attente et dire, comme à Woody Allen, « non, non, c’est vous qui avez raison… L’autre n’a rien compris à mon film. Vous, vous l’avez compris…! »
    Clin d’oeil.

  10. Non, ce n’est pas tout à fait ça il me semble. Le réalisateur dit à l’autre « vous n’avez rien compris à mon film » et woody jubile à coté, puis fini par conclure tristement que « dommage qu’on ne puisse pas faire ça dans la vie »

  11. Amusant (et consternant) de tomber sur ces commentaires méprisants, prétentieux et narcissiques de « Pich » ou « de Baroncelli ».

    En arriver à un tel degré de prétention et d’intolérance à seulement 28 ans, c’est presque un tour de force :-).

    Et oser interdire la subjectivité en art (!!!) en se piquant d’être un expert en cinéma, c’est vraiment fort de café… et absolument ridicule. C’est un contresens tellement énorme qu’il en devient pathétique.

    J’aimerais que ce « Pich » revienne lire mon commentaire, tant il serait dommage qu’il ignore à quel point il m’a fait me gondoler et à quel point il a été profondément grotesque.

    ———————-

    « Ce n’est pas le meilleur Blake Edwards ».

    Je ne sais pas si je suis d’accord ou non avec cette appréciation, mais une chose est sûre : elle est légitime dans l’absolu, elle est parfaitement à sa place sur un blog de cinéma, et seule une critique argumentée (décortiquant le montage, la mise en scène, le rythme, le scénario, la direction d’acteurs, etc.) peut éventuellement prétendre la contredire (à condition, bien sûr, que cette contradiction assume sa subjectivité autant que « Lui » et « Elle »).

  12. Merci pour ce message… 🙂

    Je ne suis pas certain que cette personne soit toujours là : il avait, sous divers pseudonymes, posé des commentaires agressifs sur plusieurs films. Après désamorçage, il s’est lassé et je ne l’ai plus revu – du moins, je pense… 😉

  13. Je n’adhère pas à l’agressivité exprimé par d’autres commentateurs, mais je ne peux pas m’empêcher de remarquer l’extravagance d’assigner une seule étoile à celui qui est universellement considéré comme un chef d’œuvre d’humour.
    La performance de Peter Sellers est difficilement égalée par n’importe quelle autre acteur.
    Il est possible que certaines nuances linguistiques échappent à un spectateur non anglophone.
    Il est aussi possible que l’ironie de la catastrophe finale soit perçue par certains au premier degré comme une fin « exagérée et un peu ridicule ».
    Mais quel couple d’acteur et réalisateur français serait d’après vous à la hauteur de Edwards et Sellers dans ce film ?

  14. Aïe, je voulais déposer quelques lignes sur The party, et je découvre un échange virulent que je n’ai même pas envie de lire ( je ne suis pas là pour en découdre, mais dans l’optique d’ un échange amical et passionné). J’ai constaté que « Elle » et « Lui », n’ont pas franchement apprécié « The party » (surtout « Elle »), et je peux tout à fait le comprendre. En revanche, je place ce film très haut dans mon estime, même si peut-être, au fond, le premier tiers (le début de la soirée) possède, quelques faiblesses (logiques ?) de mise en route. Mais bon sang, une fois que le rythme chaloupé prend la bonne cadence, ce n’est que du bonheur pour qui peut apprécier ce burlesque poétique millimétré. Le décor, très soigné chez Edwards, le choix des couleurs, le raffinement extrême du matériau, explose littéralement quand le récit atteint son apogée : la scène finale est magnifique visuellement et comble le cinéphile que je suis. Oui, en effet, on peut faire un parallèle avec l’univers de Tati et sa mathématique du gag, même si, à mon avis, le génie de Jacques Tati est insurmontable (je n’oublie pas non plus Chaplin et Keaton dans un registre parfois plus nerveux/ Chaplin/ mais tout aussi poétique).
    Je note tout de même que les qualités vocales très médiocres de Claudine Longet (ses disques sont très pauvres) sont rarement évoquées, mais il est vrai qu’elles s’incorporent plutôt bien dans cette histoire qui tient (solidement) à un fil, ou à un détail (le lacet défait qui déclenche la catastrophe lors du tournage du remake de Gunga Din).
    16,5/20, quatre étoiles ****.

  15. Je vous trouve tous irrespectueux à l’encontre de Baroncelli ! Un peu de respect s.v.p. pour ce très vieux monsieur qui doit être le doyen des intervenants sur votre blog.
    Il doit friser aujourd’hui les 128 ans. En effet, n’a-t-il pas écrit dans sa première intervention « Quand j’avais 10 ans, j’avais déjà vu tous les films qui sont mentionnés dans votre blog ! »
    J’aimerais le contacter pour avoir son avis sur « La Fée aux choux » d’Alice Guy, à 10 ans cela a dû lui faire un sacré choc !

  16. :-)))
    … et il pourrait alors être Jacques de Baroncelli, ce pionnier français du cinéma. Je ne pense pas que ce soit son fils Jean de Baroncelli, le regretté critique, qui était toujours pondéré dans ses écrits (y compris à une époque où les Jeunes Turcs étaient très catégoriques dans leurs jugements).

    @Patrice Le Meur : vous me donnez envie de revoir ce film. Après tout, je n’étais peut-être pas dans le bon état d’esprit quand je l’ai revu… Que « elle » n’ait pas apprécié, c’est normal : je la connais, ce n’est pas le style d’humour qu’elle apprécie. Mais moi, c’est moins normal car c’est celui que j’affectionne (sauf s’il est trop appuyé).

  17. Petit rectificatif : j’ai utilisé le terme « insurmontable » (ce qui ne correspond pas à ce que je voulais dire) pour évoquer Tati. « Inégalable », est, en revanche, le sens que je voulais donner. Quand à « Elle » si elle peut savourer « Les vacances de M. Hulot », c’est que l’humour fonctionne bien… chez « Elle », d’autant que « Sacré Graal » semble très apprécié des deux animateurs de ce blog.

  18. Je me rappelle avoir bien aimé The Party, je voudrais le revoir. Je me rappelle aussi que ce n’est pas une comédie fédératrice comme peuvent l’être certains Tati, Chaplin (cités ici), et d’autres classiques. Je crois qu’il y a quelque chose d’assez désespéré ici, c’est peut-être ce qui divise. Je suis sûr que je connais également des gens qui ne verrait pas ce qu’il y a de drôle.
    Par contre ce Baroncelli est vraiment marrant ! Dommage qu’il soit plus là.

    Olive

  19. J’ai revu (seul) le film avec la ferme intention de mieux l’apprécier… mais, hum, l’objectif n’est que partiellement atteint.
    Le premier tiers (moitié ?) est tout à fait dans le style Tati mais est gâché par l’insistance montrer le personnage regardé de travers par les autres invités. On en est géné pour lui. Tati n’aurait jamais cela, il savait jouer avec le saugrenu, le décalage sans que l’on soit mal à l’aise à la place du personnage.
    J’ai bien aimé le repas avec le serveur alcoolisé. Là, c’est du Chaplin pur jus. Ensuite, beaucoup de gags s’inspirent du burlesque muet, Chaplin, Keaton, Laurel et Hardy. Ensuite, le délire s’installe et va crescendo pour dépasser toute limite…
    Bon, finalement, mon jugement n’a pas beaucoup évolué et vous m’en voyez fort marri. 🙂

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