31 août 2006

Quo vadis ? (1951) de Mervyn LeRoy

Quo VadisElle :
Abandon au bout d’une heure. J’ai trouvé la mise en scène vieillie et artificielle et le scénario peu intéressant et mièvre. De la guimauve hollywoodienne. Peut-être n’étais-je pas dans un bon jour…
Note : pas d'étoiles

Lui :
Si cette super production n’atteint pas la qualité des meilleures du genre, elle n’en reste pas moins assez remarquable, ne serait-ce que par l’ampleur des moyens mis en oeuvre. Certaines scènes sont vraiment impressionnantes (la foule, l’incendie, etc..). Le scénario est moins riche que celui d’autres péplums, le rythme est souvent un peu lent et l’on sent que l’accent a été mis sur la romance et le spectaculaire. Coté acteurs, c’est Peter Ustinov qui occupe tout le terrain en campant un Néron plus fou que nature. Robert Taylor en comparaison fait un héros un peu fadasse.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Robert Taylor, Deborah Kerr, Leo Genn, Peter Ustinov
Voir la fiche du film et la filmographie de Mervyn LeRoy sur le site imdb.com.
Voir les autres films de Mervyn LeRoy chroniqués sur ce blog…

Ce film est un remake de « Quo vadis? » de l’italien Enrico Guazzoni (1912) qui fut à son époque un énorme succès. Un premier remake en 1925 par Georg Jacoby avait été un échec.

Anecdote : Parmi les figurants (non crédités au générique), on peut noter la présence d’Elisabeth Taylor, qui avait été pressentie pour le rôle principal, et aussi d’une jeune débutante encore inconnue, Sophia Loren.

6 réflexions sur « Quo vadis ? (1951) de Mervyn LeRoy »

  1. Oula,je sais que je l’ai vu mais c’était il y a tellement longtemps que je suis incapable de m’en souvenir.
    Cela devait être lors de feue l’excellente « dernière scéance » sur FR3 je pense.
    Ce qui fait un pertinent commentaire de plus de ma part sur votre blog :p

  2. bonjour. c’ etait un trés bon film et je doit faire un expo dessu. pourriez vous me donner dezs renseignement sur les acteurs. merci

  3. Je ne retiens de ce film que la performance d’Ustinov en empereur psychopathe et certaines scènes d’actions spectaculaires. R. Taylor est comme souvent trop raide, sa conversion chrétienne trop vite accomplie, et son amour pour D.Kerr peu finement rendu. Amoureux de l’ antiquité greco-romaine j’avoue avoir été outré par la grossière caricature – orgiaque, libidineuse bien sûr !!- reservée à la religion polythéiste romaine, ce qui fait de ce film un morceau de propagande chrétienne assez indigeste !!

  4. On peut effectivement se demander pourquoi Quo Vadis n’est jamais sorti en DVD…
    Cependant, il est annoncé aux Etats-Unis pour la fin de l’année donc il est permis d’espérer. En attendant, il faudrait se rabattre sur les VHS d’occasion que l’on trouve sur le net…

  5. Néron dont les excès sont plus ou moins contenus par Pétrone flatteur rationnel se morfond de ne briller que pour le peuple et non pour lui.

    « Le monde est à moi, j’en suis le maître absolu ».

    Rome considérée comme une immonde populace est rongée dans ses palais par le complot et la flatterie protectrice pendant que l’obscurité construit dans la douleur un symbole aquatique logo d’une religion entamant son troisième millénaire.

    Certains composants de la ville éternelle s’éloignent lentement du joug d’une divinité impériale pour basculer dans l’adoration d’un Charpentier, des idées nouvelles offertes à un peuple passant de la soumission à la chrétienté en conservant le concept de l’adoration contrainte ou choisie.

    Une maquette en puissance s’étale sur les tables, une nouvelle ville éternelle se profile épurant la vision d’une cité obsolète promise aux flammes.

    La démesure d’un irresponsable manipulé par ses proches s’acharne sur un peuple microcosmique uniquement contemplé d’un balcon surélevé.

    Néron chantant et jouant de la lyre devant Rome en feu est une vision presque métaphysique.

    Clairons, combats de lutteurs, danses exotiques, cérémonies somptueuses, banquets fastueux, couleurs chatoyantes, jeux du cirque, ville en flamme, esclave dévouée sont au menu de cette fresque grandiose démontrant avec éclat les pouvoirs illimitées d’un septième art en pleine santé financière d’avoir la possibilité de retranscrire les prestations romanesques, guerrières et religieuses d’une cité palpitant sous l’influence de sa propre histoire.

    Les décors sont sublimes, les mouvements de foules impressionnants.

    D.W. Griffith a laissé des traces dans ces festivités vues du ciel ou une grappe humaine gérée au cordeau active un principe de reconnaissance se devant à un héros retour de guerre.

    « Quo Vadis » magnifique spectacle virtuel d’une épopée historique lointaine et méconnue filme un principe intemporel. Des hommes bons ou mauvais ont la possibilité de se réaliser pleinement dans le contexte tourmenté de leur époque.

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