15 juin 2006

Billy Elliot (2000) de Stephen Daldry

Billy Elliot Elle :
Film plein de bonnes intentions et de bons sentiments mais qui ne remplit pas vraiment ses promesses. « Le fabuleux destin » de gosses issus de famille modeste est un thème fédérateur mais, là, le traitement est vraiment trop conventionnel et le scénario trop prévisible. Les personnages, beaucoup trop manichéens, frisent la caricature. La musique de Marc Bolan ou des Clash ne suffit malheureusement pas à redonner un peu d’intérêt à ce film.
Note : 1 étoile

Lui :
L’histoire est trop prévisible et remplie des poncifs du genre. La mise en place semble interminable et le reste du film l’est tout autant…
Note : pas d'étoile

Acteurs: Jamie Bell, Jean Heywood, Jamie Draven
Voir la fiche du film et la filmographie de Stephen Daldry sur le site IMDB.

Voir les autres films de Stephen Daldry chroniqués sur ce blog…

10 réflexions sur « Billy Elliot (2000) de Stephen Daldry »

  1. là je vous trouve sévéres, ce film est un peu comme une petit conte moderne sans prétention et tout public avec un fond social, moi je le trouve vraiment à la hauteur, le comédien qui joue le pére est bon, le jeune comédien est tout fait profilé pour le role…j’ai passé un bon moment, c’est mieux que certains films bavards que l’on fait chez nous….lol lol lol

  2. C’est le film qui m’a le plus bouleversé, Stephen Daldry a signé une oeuvre sans précédent.
    L’acteur « Billy Elliot’ joue avec une justesse incroyable !!

    Merci pour ce joyau du cinéma, même après 6 ans après !! Je le regarde sans arrêt, c’est si émouvant !! Ce jeune comédien est vraiment sensationnel !! Et quel scénario , merci à tous ???

    Damien

  3. il est trop bien votre film j’aimerais trop l’avoir en film j’ai adoré mes grave il est trop trop trop bien

  4. BOnjour! je trouve que le film de billy eliott est juste magnifique!
    mais je voudrai savoir quelque chose, lorsqu’on egarde la bande annonce et que le pere apprend que son fils fait de la danse, une musique passe derriere, est ce que quelqu’un saurai me donner le titre?
    j’en aurai besoin rapidement svp =S

    merci beaucoup!

  5. ce film est fantastique, peut être que vous n’avez pas aimé ce film, mais ne le rabaissez pas comme ça, il est vraiment génial. Les acteur joue merveilleusement bien et je ne vous parle même pas de la musique. Vive Marc Bolan !!

    OOO revoir

  6. c’est un film à la fois émouvant et drole, un grand succes commercial, et ça c’est pas rien, pourquoi le juger si durement?
    il vous emporte, les acteurs sont bon, le scénario enlevé, il n’y a pas un seul moment ou l’on s’ennuie,la musique géniale
    que faut il de plus?
    retournez donc au « cuirassé Potemkime « et ne ne foutez pas notre joie en l’air avec vos critiques débiles!

  7. Il me semble que elias véronique devrait méditer la citation de Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. » Et aussi de compulser de temps à autre un petit lexique sur la politesse.

  8. Je vous trouve sévères et injustes avec ce très beau film.

    D’abord, je suis étonné que vous n’ayez pas vu la dimension sociale très vive (et pas du tout consensuelle) de ce film. Il ne s’agit en aucun cas d’un « fabuleux destin de gosses issus de familles modestes » — ou alors tout film social et politique mériterait cette description, cette phrase n’a aucun sens ici. Montrer longuement la grève des mineurs gallois de 1984, ce n’est certainement pas consensuel et certainement pas « plein de bons sentiments ». À ce compte-là (= si dénoncer la politique ultra-réactionnaire de Margaret Thatcher est « plein de bons sentiments »), Le cuirassé Potemkine ou Le dictateur sont des films pleins de bons sentiments…

    Car la terrible grève des mineurs gallois de 1984, où Thatcher a détruit une région entière et broyé des dizaines de milliers de familles, est au cœur de ce film social, qui n’est parfois pas très éloigné de ceux de Ken Loach. Elle est bien plus que l’arrière-plan, elle est l’épine dorsale, le propos principal en fait ! Et non non et non, elle n’est certainement pas traitée de façon « manichéenne », bien au contraire. Il y a une extraordinaire justesse dans les doutes du père et du fils aîné, il y a une extraordinaire finesse politique dans la scène où le père, pourtant gréviste convaincu, rejoint les « jaunes » parce que c’est la seule solution pour espérer donner corps au rêve de Billy. Cette scène est d’ailleurs d’une grande violence (ce père radical qui doute, craque et rejoint les traitres briseurs de grève contre ses convictions syndicales, provoquant une explosion de désespoir et de colère chez son fils aîné), et d’une grande justesse psychologique (la complexité du père, au départ totalement opposé à la passion de Billy et suspicieux sur ses motivations, mais qui révèle ses failles et son amour « taiseux » pour ses fils). Nous avons donc un film au contenu politique radical (solidarité évidente pour les mineurs gallois brisés et massacrés par le cynisme terrifiant de Thatcher)… qui a l’audace de montrer une situation d’empathie pour quelqu’un qui brise la grève !, qui a l’audace de montrer que, même dans une situation aussi tranchée où les salauds sont faciles à identifier sans que des débats soient sérieusement possibles, il peut être « recevable » d’envisager de changer de camp, parce que la vie est formidablement complexe. J’ai rarement vu une situation cinématographique qui soit autant à l’opposé du « manichéisme ».

    Idem pour le personnage de Billy. S’il était aussi « prévisible », « caricatural » et « poncif » (je vous cite), alors il serait homosexuel. C’est le caractère attendu d’un garçon attiré par la danse classique. Eh bien non. Autant son meilleur ami se révèle l’être (dans une scène très étonnante, extrêmement audacieuse et touchante), autant Billy ne l’est pas. Les auteurs ont précisément su éviter les « poncifs » et « caricatures ».

    Les incompréhensions entre le père et son jeune fils, la destruction sociale et psychologique provoquée par l’intransigeance criminelle (et réellement meurtrière) de Margaret Thatcher, les doutes d’un homme simple et rigide qui va peu à peu évoluer et se fissurer : c’est tout cela que raconte ce film. À hauteur d’enfant, à travers un rêve d’enfant, mais Billy est avant tout un prétexte, un regard. Ce regard, ce prétexte, donnent également au film une petite dimension de « conte », mais vraiment cette dimension est très bien enchâssée dans un propos plus large, et Billy Elliot ne peut pas être réduit à ce fil rouge optimiste (dont le côté positif fait passer la pilule, et heureusement, car sinon on serait sortis du cinéma avec une grosse déprime, vu tout le reste des propos).

    Réellement, en lisant vos commentaires, j’ai l’impression que vous vous êtes trompé de DVD :-). Dommage, car, sans doute à cause d’un a-priori et d’une attente décalée, vous êtes passés à côté du contenu réel de ce très beau film, très subtil, très audacieux, très maîtrisé.

  9. Erratum : La grande grève des mineurs britanniques de 1984-1985 n’était pas limitée au Pays-de-Galles (je ne sais pas pourquoi, dans mon souvenir, elle concernait surtout cette région, et je pensais donc que Billy Elliot s’y situait). En fait, elle concernait surtout le Yorkshire et le comté de Durham (et c’est dans ce dernier que se situe le film).

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