30 mai 2006

Les affranchis (1990) de Martin Scorsese


Titre original : « Goodfellas »

Les affranchis Elle :
Martin Scorsese signe ici un film particulièrement brillant de par son scénario et sa mise en scène. Sur cette mafia américaine qui le fascine tant,  le réalisateur fait un film à la fois pathétique et violent. On voit évoluer ce jeune gosse dans le milieu étourdissant et fermé des gangsters, pour finir en caïd sans scrupules attiré uniquement par l’argent. Robert de Niro et Joe Pesci sont des interprètes remarquables. Humour noir, cruauté, cynisme sont les ingrédients du film.
Note : 5 étoiles

Lui :
Tirant directement son inspiration des films noirs des années quarante et surtout trente, Martin Scorsese réalise là son “film de gangsters”, certainement le plus abouti. Pendant plus de deux heures, il nous entraîne dans une saga tourbillonnante dans le milieu de la mafia. Il sait toutefois s’écarter des conventions du genre (les contrats, etc…) pour se concentrer sur son personnage principal. Il montre une époustouflante maîtrise de la mise en scène, multipliant les plans originaux, voire osés. Mais tout est parfaitement à sa place. Côté scénario, l’humour (noir bien souvent) est omniprésent mais l’on sent une certaine fascination du metteur en scène pour ses personnages. L’interprétation est irréprochable.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Robert De Niro, Ray Liotta, Joe Pesci, Lorraine Bracco, Paul Sorvino
Voir la fiche du film et la filmographie de Martin Scorsese sur le site IMDB.

Voir les autres films de Martin Scorsese chroniqués sur ce blog…

8 réflexions sur « Les affranchis (1990) de Martin Scorsese »

  1. Acteurs remarquables, certainement l’un des meilleurs films maffieux jamais réalisé. La plupart des scènes sont déjà cultes et la bande son est magnifiquement trouvée. Cependant, j’aimerai connaître le titre de la musique du chapitre 6 de la deuxième partie du film, la fameuse scène où De Niro incarne le personnage maffieux avec excellence.
    Bonne scéance et merci de me répondre si vous en asvez plus.

  2. ce film y defonce trop y sont trop la class c’est mec franchement y son tout la coque les meuf le fric et i sont intouchable fin au debut pas a la fin mé bon ca reste a putain de bon film

  3. ce film dechire ,martin scorsese est l’ un des meilleurs réalisateur de film
    , le senario est super , le casting de choc ,de niro est un super acteur, ce qui assure au film sa réussite .
    l’evolution des personnages qui passe de la réussite a une fin misérable montre un des aspects du milieu mafieu

  4. « Autant que je me souvienne J’AI TOUJOURS REVE D’ETRE GANGSTER »
    Cette phrase en voix off qui ouvre « Les Affranchis » est celle du principal protagoniste incarné par Ray Liotta (rôle phare de sa carrière) que l’on suit depuis son adolescence sur plus de vingt ans de 1955 à 1980 à New-York. Avec ce film Martin Scorsese qui tournait autour depuis longtemps réalise un de ses rêves : le film de gangsters correspondant à ses propres années et souvenirs d’enfance. Ray incarne un italo irlandais du Queens – là ou naquit et vécut Scorsese et ses parents avant qu’ils ne déménagent pour Little Italy (Scorsese à dix ans) au 253 Elisabeth street. Son nom véritable sicilien est SCOZZESE qui veut dire Ecossais. De New-York on ne voit jamais les gratte ciels, tout étant filmé à hauteur d’hommes. Ces indications secondaires jouent un rôle important dans les ramifications avec le scénario, sa faune, les traditions familiales, ce repli en ghetto italo-américain dans un petit périmètre, le mode de vie qu’on voit longuement dans le film, issus des souvenirs d’enfance. Ray quitte tôt l’école pour frayer avec une nouvelle famille adoptive dans le sillage de malfrats qui lui apprennent vite les ficelles du métier et qui éclipsera la famille naturelle. Peu à peu il gagne du galon, petit caîd du quartier en cheville avec la police, mais en dépit d’un autre versant du rêve américain, argent facile et illicite, dollars, bagnoles, filles, propriétés, Ray ne saurait être, ne peut être un vrai mafieux car son métissage le lui interdit. Son addiction à la coke et la spirale qui s’en suit lui fera trahir les siens, ses potes, la fratrie de « goodfellas » et deviendra, en se plaçant sous la protection des autorités fédérales, un mafieux repenti mais peinard, ainsi en est-il in América!
    Evidemment aucun de ces mecs n’est fréquentable, sociable, déconnecté de la vie réelle, violents jusqu’aux meurtres, mais Scorsese ne peut s’empêcher de nous les faire aimer, pratique de quasiment tous ses films, à travers le trajet rejoué dans chaque film, de l’ascension à la chute du personnage
    LES AFFRANCHIS est un film testostéroné, qui carbure à cent à l’heure, au débit et rythme de mitraillette, à la bande sonore survoltée de rock, opéra et chansons italiennes, si bien que lors des arrêts sur images qui pullulent dans la première partie, on est tout surpris de ces arrêts soudains. Le film est emmené par un trio d’acteurs (Liotta / De Niro / Pesci) dont le dernier cité est assez fabuleux en affranchi bas de plafond et prompt à tuer tout ce qui lui résiste. La séquence où les trois malfrats rentrant d’une équipée nocturne macabre sont accueillis par la mère de Pesci (jouée par la propre mère de Scorsese) qui leur fait à manger en pleine nuit et qui s’inquiète que son fils à son âge ne soit toujours pas rangé, casé, est savoureuse
    Ce film jubilatoire a inspiré la série tv à succès « Les Soprano »

  5. Un film trop violent, trop cynique à mon goût.
    On ressent instinctivement de l’antipathie envers les personnages principaux, ce qui rend toute identification très difficile. Ils sont cruels, infidèles, débauchés, immoraux, incultes, violents, bêtes et méchants… On est finalement soulagé de les voir finir comme cela à la fin.

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